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Pour assurances de tous genres Vol. 61 No 28 SAINT.BONIFACE, MERCREDI 10 OCTOBRE 1973

17 “Mon Pays”, Guichets fermés le 15 octobre Après, il faudra réserver sa place

Grand spectacle et mise en scène, ou libre expression services d'information du Andras lors du débat parle- disciplinée par un travail de longue haleine? Onne ministère, Les uns et les peut encore le dire et, sur la Scène de l'immigration, autres s'eftorçaient d'ap- les hésitations du producteur canadien s'accordent

mettait trop souvent les im= RÉUSSITE RELATIVE … mentaire instituant l'opéra migrants eux-mêmes dans

LE Fe on, avec les promesses de une situation incertaine, les Le gouvernement sut le nn PIODs tes lopadien es Porterleurs éclatragespar- fermeté future, “Mon exposant même parfolsäune Comprendre et décida donc ds aciers pour ous er na PP es Uclliers sur les détails du Pays”, devait-il dire, “est explolation sans frein, fais de lancer “Mon Pays, un doivent, hélas, fort peu à l'art. Programme passé en revue un programmesansarrière= sait adopter une nouvelle loi Programme circonstanciel par le ministre-adjoint, pensée”, Tout le monde était plus sévère par le Parle. Qui ne resterait en vigueur

La décision, prise parles salles “Gemini” du Northe ment, Cependant, une masse Que jusqu'au 15 octobre 73, services du ministre de la star Inn, de clandestins de date ré ôtalt conçu pour briser des Main d'œuvre et de l’Im- cente ou ancienne était déjà méflances bien naturelles, migration, Kobert Andras, UNE OCCASION À entrée dans le pays, Peu et laisserait ensuite la nou= d'élargir les critères d’ac- NE PAS MANQUER homogène, elle comprenait Velle loi s'appliquer pour

cueil des immigrants dans aussi bien des réfugiés amé- les candidats à venir, Ceux le cadre légal jusqu'au quin- D'entrée de jeu, devant ricains soucieux de ne pas. Cine pourraient plus. poser z octobre à ceux qui sont l’affluence attentive et inat= aller se salir mainsetcons- leur candidature qu'auprès

arrivés avant le quinze no= tendue des journalistes et vembre, ne rencontre plus des responsables d'associa= ouvriers généralement peu leurs pays, et toute candi- la reconnaissance unanime tions de citoyens et d'i qualifiés qui venaient cher. dature de clandestin serait la première campagne p peu tendu qui accueillait les tinuer à bâtir ce Pays avec Une fois découvert, serait blicitaire, (voir La Liberté déclarations de routine, on les ‘‘anciens”, systématiquement déporté à du 8 août, ps 5) sentait bouillir la lave et 1 n'y avalt aucune raison moins qu'un visa de réfugié Sans aller jusqu'à mettre monter l'érupton, Cela al= d'appliquer sans discerne- ou d'étudiant ne lui donne en doute la bonne foi dugou= lait se vérifier dans un dé à Fe ment et rétroactivement la le droit d'interjeter sppel, vernement et supposer quel- bat passionné qui allait re au ‘statut d'immigrant reçu nouvelle lof à ceux-là qui, Jusqu'à la dale fatidique, que moins noble calcul du tenir M, Gotlieb, secrétaire redeviendront plus sévères arrivés avant, avaient tenté donc, le principal problé. moins ouvertement —, les d'Etat auprès de Robert An= selon les termes leur chance et s'étaient ins- me était de faire connaître multiples assoctations, syn dras, une heure au-delà de dela loi dénofemlre 12) tallés en prenant travail et à environ 120,000 person- dicats, Conseils de villes et l'heure de clôture prôvue, parfois famille, avalentsou- nes disséminées dans tout autres qui doivent affronter D’évidence, ces vent des atouts réels àap- le pays les chances à eux quotidiennement les problè- obscurs ot actifs qui repr qui offre des critères porter et ne pensaient pas offertes par l'amendement mes et les questions soule- sentaent leurs groupes considérablement assouplis une séconde à rentrer chez temporaire de la loi, vês par l'immigration, ren< ethniques avaient la ferme eux. Ils y pensaient d'autant f£prenant presque point voient l'écho de leurs scep- intention de ne pas décevoir moins, évidemment, quand par point les termes un ticismes diversement moti- les attentes de leurs men- PROFITEZ- EN!!! Il ils étaient rétgiés politi- communiqué de Robert An- vés. C'est làle faltsaillant dants et, ignorant le bar, s. ques et risqualent leur tête dras en date du 24 seplem- qu'ont mis à jour les multi écoutaient M, Gotlieb avec ou à peine moins en lefai- bre, Allan Gotlieb y voyait ples réunions d’information une patience polie, fermes Lisez l’article ci-joint et sant, et quand ils s'étaient une relative réussite, Pour récemment tenues, d'une ment décidés à ne pas man- renseignez-vous d'urgence tant intégrés qu'il ne leur beaucoup d'invités, au con mer à l'autre dans tous les quer une occasion rarement manquait plus que le sceau traire, le fait qu'il soit né. grands centres urbains, et offerte de se faire entendre ie de la loi pour passer dela cessaire de battre encore à quelques brasses seule- du gouvernement, auprès des centres d'immigration crainte permanente la ci= le rappel à quinze jours de ment de la clôture de l'opé- Assis au bout de la table toyenneté provisoire, la clôture indiquait un re= ration “Mon Pays”, parles basse qui servait de tribu= : é Pour garantir la réussite latif échec, Précisant que soins du ministre Robert ne, M, Dojack s’effaçaitmo- La Liberté de la nouvelle dunne et apu- les clandestins, s'ils étaient Andras et de ses collabora destement, en organisateur rer le contentieux, {1 fallait encore méfiants, pouvaient teurs. Us étaient aidûs dans discret et efficace, devant les amener autant que pos= considérer l'agent d’immie cette tâche par des person- ses invités de marque, M. sible à régulariser leur si- gration comme ‘‘leur meil= nalités locales, et en par- Les Voysey menait les opé d'ailleurs prêt à lui faire tuation, mels c'était plus leur ami”, le sous-minis- ticulier à Winnipeg par M, rations en sa qualité de di APURER LE confiance au moins sur ce facile à dire qu'à faire: tre fit remarquer qu'ils pou- Charles Dojack, L'initiative recteur de la Main-d'œu- CONTENTIEUX point, si ce n'était que ce Beaucoup étaient dans une valent se renseigner anony- et le sens des responsabll- vreetde l’Immigratlonpour Presque sans notes, ce genre d’insistance finit jar Situation tellement peu 1é- mement, D'un autre côté, le tés du président de l'Asso= la région des Prairies, flane ui-ci allait dresser un ta- engendrer les soupçon gale qu'ils ne s’y décide- peu de temps restant ne lui cation de la Presse Ethnt= qué, en plus d’Allan Gotlieb, bleau de “Mon Pays” dont Mais qu’en était-il du pro= rafent que contre la garan- paraissait pas être un han- que du Canada abouttrent à de MM, Les Swann et Alan l'autosatisfaction, même gramme lui-même? tie de non-représailles et dicap si tous avaient bien une conférence de presse, Duckett, respectivement di- modérée, n’était pas exclue, L'andernierle gouverne- si les critères d'admission compris qu’il leur suffisait ouverte à tous les intéres- recteur de l'Immigration alternant les affirmations de ment, arguant d’une immi= au statut d'immigrant ‘re de se faire connaître en sés, le jeudi 27 septembre dans les trois grandes pro= bonne foi gouvernementale gratlon clandestine quiten« Gu” étaient, au moins en demandant la considération à 20 heures dans les petites vinces agricules etchefdes déjà avancées par Robert dait à devenir la règle et leur faveur, élargis,

LE CCFM AU POINT MORT pages 12-13

clence au Viet-Nam, quedes des consulats canadiens dans

Le 15 octobre les critères d'admissi

Une période de 60 jours sera CLOSE

anonymement si vous le voulez

suite à la page 4

rasse at.

Joël Delafond

Fi. LUS

er “d'action de grâces’ avec bal marquera vendredi, au Winnipeg Inn et en présence de James H. Faulkner, secrétaire d'état et ministre fédéral de la citoyenneté, le quatrième anniversaire du Centre Inter national de Winnipeg. Se présentant lui-même comme ‘un second foyer”, le Centre s'efforce de promou- voir la communication et la socialisation parmi les nouveaux arrivants avec toute une série de program- mes. La participation, qui fut de 400 personnes par mois la première année, en 1969, s'est élevée à 5,000 personnes en août 1973

Oktoberfest, désormais célèbre mini-fête de Mu nich au Manitoba, sera lancée le 15 octobre au stade de Winnipeg et durera six jours. L'entrée vous coûtera $1 à l'heure du diner et 52,50 le soir et le samedi, Une période de jeune et de relaxation préparatoire est re- commandée: la bière et la choucroute couleront à flots. Vibrations diverses par les “Düsseldorf Hammer Fanfarencorps”, dont la musique n'a que peu à voir avec Mozart et qui ont soufflé dans leurs tubas et leurs hélicons sur tout le chemin qui nous sépare de la grosse stadt allemande

Le nombre des étudiants à plein temps inscrits aux universités cet automne aura diminué de 4,500 par rapport à 72, passant de 322,274 l'an dernier, à envi: ron 317,800. Ce n'est d'ailleurs que la poursuite d'une tendance constatée l'an dernier, et non la conséque! ce d'une quelconque émigration des étudiants vers les campagnes pour aller planter des choux. Choux et roses, disons plutôt, ont fait la grève du zèle à partir du milieu des années 60, et c'est dans les cours pi

res que les baisses d'effectifs sont les plus fortes (64 p.e.). Mais rasurez-vous, les professeurs engagés sont encore 7 p.e. de plus et l'école coûtera $9 mil- lards aux contribuables cette année, soit 8.4 p.c. de plus que l'an dernier.

Vous aurez désormais un peu moins de chances de prendre sur la tête des grues, tours de forage où au- tres engins alors que vous passerez dessous en sifflo- tant innocemment. C'est du moins ce qu'on peut es- pérer après les nouveaux règlements concernant leur mise en place et récemment ajoutés à la Loi sur la Sé- urité de l'Emploi par le ministre du travail, Russ Paulley. Ainsi, les éventuelles désobéissances aux car- nets d'entretien de ces machins-là ne seront autorisés que si le constructeur les approuve, et on saura qui est responsable quand ils se casseront la figure sur les ouvriers et les passants. Les nouveaux règlements prè voient également des inspections lors du montage sur les chantiers et au moins une fois par an par la suite, des ratios d'utilisation suivant la température, et la tenue de carnets d'entretien. Les conducteurs d'engins devront être qualifiés, Après ça, si vous recevez enco re des grues sur la tête cet hiver, vous l'aurez sûre: ment fait exprès.

Un certain nombre d'excellents films français entrautres, sont au programme du Centre Universitai re, sur le campus de l'Université du Manitoba, pour les mois d'octobre et novembre. On pourra voir, pour ne citer que les meilleurs “Les quatre cents coups", premier long-métrage de François Truffaut, le 30 oc tobre, “L'enfant sauvage” du même Truffaut, son seul film récent qui ne ressemble pas à du chewing-

le 2 novembre, et le merveilleux “La Salaman

du non moins merveilleux Alain Tanner, le 7 décembre, Alain Tanner avait déjà réussi un coup de maitre avec son coup d'essai “Charles mort où vif qui, il y a quatre ans, marqua le renouveau du cinéma suisse d’une façon aussi peu suisse que possible. Dans “La Salamandre”, si vous voyez seulement des monta- gnes, c'est que vous avez du chocolat plein les yeux Tanner, qui a sans doute été marqué par la subvertion intellectuelle du mouvement dit ‘situationniste”, à fait là un film frais, admirablement intelligent, dire tement tiré du vécu, sensible et tout et tout, sans compter que Bulle Ogier y fait une démonstration éclatante de son talent dans le role d’une jeune femme qui fuit les päleurs maladives du siècle. Résumons tout ça en disant que si vous n'allez pas voir “L Salamandre”, vous brülerez éternellement dans un grand feu alimenté par tous les débris hollywoodiens. Un certain nombre de classiques et de modernes sont également au programme, dont pour le 19 octobre un très bon “Dr. Jekill & Mr. Hyde”, avec Frederic March deux jolis Bogart, quelques laques japonaises, pastels britanniques et huiles américaines.

2/ LA LIBERTE, mercredi 10 octobre 1973

BILINGUISME: PAS DE TRANSPORT D'ENTHOUSIASME… SANS TRANSPORTS SCOLAIRES.

Les rapports provinctaux 1-72 du prograntme fédé= ral-provincial pour la pro motion du bilinguisme en éducation vient de paraître, 1 trace les objectifs du pro= gramme qui sont de permet= tre, dans la mesure du pos= sible, aux Canadiens de faire éduquer leurs enfants dans la langue officielle de leur choix, et aux élèves d'ape prendre, comme langue se= conde, l'autre langue offi- clelle du Canadn, Ainsi, le fédéral, depuis 1970, verse à la province des octrois par une formule financière qui tient compte du nombre d'é tudiants des niveaux pré universitaires qui poursut= vent leurs études en langue minoritaire où qui suivent des cours de français où d'anglais, langues secondes, En 1971-72, les divisions Scolaires francophones ont reçu les montants suivants: Cheval Blanc $10,795,00; Seine $64,842,00; Norwood $39,902,00; _livlère - Rouge 45, 158,00; Salnt= Vital 525, 673,00; St-Boniface $110, 402,00; La Montagne 497, 929,00,

Le rapport mentionne que ce programme fut bien ac= cueill! mais qu’il ÿ a cepène dant eu dk ticulier en ce qui a trait au manque de crédits Supplé= mentaires à affecter au transport des écoliers, Tout

s plaintes, en par:

Keith Spicer

La crédibilité de la loi sur les langues officielles pourrait être vivement mise en jeu si des réformes visi- bles, voire même radicales ne sont pas obtenues d'ici deux ans,

Keith Spicer, cummissai= re aux langues vfficielles à Ottawa, ajoutait d'ailleurs qu’il serait porté à partager le scepticisme d'un assez grand nombre de franco» phones ‘si l'essentiel des réformes devant assurer à tout citoyen des services dans la langue officielle de son choix, ne devenaient pas une réalité dans les minis- tres füdéraux d'ici 1975,

Lors d’une allocution qu'il donnait récemment à 1’0c= casion de la conférence sur le ‘bilinguisme et ses 1m- plications dans l’Uuest”?, au Collège Universitaire St- Jean, Keith Spicer faisait toutefois remarquer qu'il ne fallait pas s'attendre à re- cevoir tous les services fé- déraux dans les deux langues partout au pays, mais là où

en se disant d'accord avec la désignation d'écoles fran= gaises dans une division, on craint que le coût de sa mi= se en application en soit prohibitif, à cause du trans= port et de l'embauchage du personnel, On a également exprimé quelques réticences relativement aux petites écoles qui ne peuvent à la Canada et l'Office National fois dispenser des cours en du Film, s'intéressent de français et des cours de plus en plus directement à français langue seconde sans l'éducation dans leur entrafner des dépenses afin grammation, pour appuyer d'accroître le personnel, ce le bilinguisme et l'unité ni que ne peuvent se pérmet- tonale, Ces organes gou- tre certaines commissions vernementaux doivent faire scolaires, en sorte que le domaine de En ce qui touche le fran l'éducation en général etce= gais en tant que langue Se- jui de l'avancement des deux conde, bien qu'il existe langues officielles en partie maintenant un bon programe culier puissent tirer un me continu d'apprentissage meilleur profit de leurs res= oral qui s'étend de la pré sources, de leurs spécialise mière à la quatrième année tes et de leurs dispontbili= inclusivement, sa portée ne tés, Il importe en effet que sera toutefois pastrès gran la programmation éducative de, dit le rapport, silesproe en français et en anglais fesseurs en cause n'augmen- s’inserive parmi les prin- tent pas leur compétence et cipaux objectifs et les pré= s'ils ne reçoivent pas l'en< occupations majeures de Uer appui des administrae Radio-Canada et de l'Office teurs scolaires, Le rapport Natlonal du Film, mentionne aussi qu’il est Un autre domaine qui né- difficile de déterminer dans cessite l'appui du fédéral quelle mesure certaines dis et une action Immédiate est visions scolaires, en par- celui de la recherche en tculier celles qui ont une matière de bilinguisme, Les clientèle francophone nome parents, les éducateurs et breuse, se sont engagées le public en général se po= plus à fond qu'elles nel'a- sent des questions au sujet valent normalement jus= de l'apprentissage d’une lan=

qu'ici dans la promotion de programmes et d'entreprie ses,

Mais plus intéressantes sont les suggestions que le rapport recommande pour l'amélioration du programe me, De l'avis de plusiours, il faut que les organismes fédéraux, comme Radio=

pro=

partage le scepticisme des

par Jacinthe Perreault

la demande est ‘‘importan- te'” et réaliste, Si la loiface au poblic voyageur est ‘plus catégorique et généreuse” en ce qu'elle exige une ‘ pacité” bilingue de la part des organismes fédéraux partout au Canada, le nom- bre de postes füdéraux bi- lingues restera dans l'en- semble fort restreint dans 1'Ouest,

Même 84 la loi sur le pu= blie voyageur est encore un peu trop théorique, les dis tricts bilingues ne sont pas nécessairement la ‘‘planche de salut” des minorités

égards plus loin que les dis- tricts bilingues”, mais il est fort possible qu'ils a- Joutent un élément de sécu- rité supplémentaire du moins psychologique pour les francophones à lexté- rieur du Québec’’ avouait- il, Par ailleurs {1 lut sem- ble que dans les grandes agglomérations telles qu'Edmonton, Calgary, “les organismes fédéraux ayant des rapports fréquents avec le grand public doivent se doter d'une certaine capaci- té bilingue pour répondre aux besoins des citoyens”, francophones pour s'assurer Les ministères visés plus de leurs droits linguistiques particulièrement sont ceux dans les institutions autres de la poste, de la maine que celles au service du d'oeuvre, de l'assurance- public voyageur, déclarait chômage et du crédit agri- par après Kelth Spicer lors cole,

d'une conférence de presse, Se référant à son deuxième rapport annuel qu'il a pré= senté aux Communes où il soumettait deux hypothèses de travail, l'une abandon- nant l'idée de découpage en districts bilingues et l'autre favorisant la reconnaissan- ce de trois grands districts autour de centres linguisti- ques économiquement et cul= turellement,

Les centres en question seraient le nord et l'est de l'Ontario et du Nouveau Brunswick et Saint-Bonifa- ce, ‘‘Le reste du pays, se lon celte hypothèse aurait pu fonctionner à la lumière de la demande “importante” et de la possibilité d'offrir des services fédéraux dans la langue de la minorité”, clarait-il,

“Demande importante et possibilité, deux expres= sions très vagues et très souples également, qui per- mettent d'aller à certains

1 n'en demeure pas moins que les provinces restent à déterminer où la deman- de est “importante” et les

Le sous-comité chargé par le comité des aviseurs de la communauté de Saint= Boniface d’organiser une as= semblée de nomination s'ex= cuse auprès des résidants du quartier Taché de leur avoir causé des ennuis en nnulant une assemblée qui avait été annoncée dans les journaux, à la radio et à la télévision,

La raison en estque, mal= gré loute la diligence ap= portée par le sous-comité dans son travail d'organt- sation, ledit sous=comité

gue seconde et de ses effets linguistiques, ps y ch oLogl- ques et autres, Flusieurs se demandent quelles sont les metlleures méthodes et les meilleures techniques à employer, à quel moment Il convient de débuter et quel sont les pièges à éviter, Seule la recherche pourra trouver réponse à ces ques= ons, Parce qu'il se fait le promoteur de deux lane gues officielles, le Canada devrait se trouver à l’a- vant-garde de la recherche dans ce domaine,

I faut mentionner enfin le problème que constitue le transport des écoliers d'une division scolaire à une division voisine pour leur permettre d'étudier l’une ou L'autre’ des deux langues of- ficielles, où leur transport vers une école désignée au sein de leur division sco= laire, Le programme fédé= ral-provincial ne sauraitbé= néficier à tous les élèves à moins que soit résolu de façon prompte et équitable le problème du transport,

M, Hugh Faulkner, du Se crétariat d'Etat, discutera, lors d’une réunion avec le ministre de l'éducation, le 12 octobre, en tenant compte bien entendu des suggestions de ce rapport, le prolonge ment de ce programme,

francophones

districts bilingues pour- raient être une ‘‘arme sup- plémentaire”! qui pourrait à la rigueur faire compren- dre aux administrateurs an- glophones, de façon assez simple et frappante que dans tel secteur la loi oblige les institutions à offrir des ser= vices bilingues, Préférant laisser à la commission d’é- tude sur les districts biline gues le soin de décider si cette arme serait indispen= sable, il mentionnait que le gouvernement allait à cet égard engager un vaste pro= gramme d'information en octobre pour s'assurer que les syndicats de fonctionnai= res ne négligent pas les exi- gences de l'acte des langues officielles, Sans pour celase résigner à attendre des siè=

eith Spicer soul{gnait qu'il ÿ avait eu des lacunes immenses dans les pro- grammes d'information aux agents fédéraux,

Soirée de nomination pour le quartier Taché.

n'avait pas pu mettre au point toutes les instructions qui lui avaient été données par le comité communautat= re de Saint-Bonitace, Maintenant que ces ins= tructions ont êté suivies dans leur intégralité, le comité est heureux d’annon- cer aux résidants du quare tier Taché de La communau= té de Saint-Boniface que l'assemblée de nomination projetée aura leu jeudi, le 11 octobre, 1973, dans l’an- cien hôtel de ville de Saint= Boniface, à 8h00 du soir,

sous=

(Photo-collage La Liberté)

Peut-on encore se permettre de manger au restaurant?

Voilà une question que se Voilà quiporteäréfléchir, rons, et un autre café qui 3, Est-ce que ce fut une le surlonge, Au Red Lan- bien qu'avant, et il semble= pose la plupart d’entre nous Comment les restaurants se désire rester anonyme, et augmentation générale, où lern, M, Zwickel a augmen- rait qu'au Red Lantern et au depuis quelques mols, L'in- tirent-ils d'atfatre devant trois restaurants, IL Ren- une augmentation sélective té le prix de ses assiettes Jollle Friar on soit légères flation a provoqué des haus= une telle situation? Ils ont dez-vous sur le boulevard des prix de certaines as= de steak de 40e, exactement ment plus occupé depuls sep= ses considérables de prix augmenté leurs prixauxme= Provencher, The Red Lan- slettes? la hausse de prix d'unelivre tembre, partout, et les restaurants nus, bien sûr, mais leurs ter, aux coins des rues de surlonge entre juillet et Aucun des établissements n'y ont pas échappé, augmentations sont-elles en Hamel et St-Jean-Baptiste, 4. Citez descomparaisons août, car il lui faut environ n'a eu à rayer des plats du

Selon Statisque Canada, le proportion correcte avec et le Jolie Friar à l'hôtel de prix d'avant et d'après 1 livre de surlonge pour menu depuis l'augmentation prix des aliments estlefac- l'augmentation du prix des Norwood sur la rue Marion, Votre dernière augmenta- préparer un Steak de 802, des prix, et il paraît que ce teur qui a accusé la plus aliments? De plus, comment Chaque propriétaire a ré= tion? Par contre, il n’a pas aug- sont d'autres facteurs (goûts torte hausse à l'indice de la ces hausses de prix auxme= pondu gracieusement aux menté les prix des assiettes et modes) que les prix, qui consommation tous les mois nus ont-elles affecté leur questions suivantes : 5. Yat-il eu des chane de fruits de mer, de jam- sont responsables des chan= depuis un an, A Winnipeg, clientèle? gements dans le genre et bon et de côtelettes de pore, … gements que l’on doitappor= d'août 1972 à août 1973, le Pour vous tous, nous $0m= 1, Par quels moyens ve le nombre de votre clien- M, G, Bretecher,duRendez= ter aux menus de temps à coût de l'alimentation a aug- mes donc allées discuter de nez-vous à bout de rencon- tèle depuis vos augmenta- Vous, et M, P, Gagnon, du autre, menté de 17,6% dont plus de ces questions importantes trer l'augmentation des prix tions de prix? Caté Alouette, ont augmenté Au Café Alouette, le poulet 10% depuis mars "13,et3,8% avec les propriétaires de des denrées alimentaires? la plupart de leurs prix de frit est toujours populaire, en août 73, Entre autres, cinq restaurants bien fré- 6. Avez-vous remarqué 10c à 15e, sauf ceux des quoique le midi les clients le boeuf a augmenté de 26,5% quentés à St-Bonitace-deux 2, Quelle est la date de des changements dans lasé= plats de boeuf et de poulet choisissent des plats moins et la volaille de 40% depuis cafés populaires: le café A la dernière hausse de prix lection des assiettes par les qu'ils on dû augmentés de chers maintenant. Au Ren= 1 an à travers le pays. louette sur la rue Des Meu- sur vos menus? clients? 25e à 40e, dez-Vous et au Jollie Friar

Selon les propriétaires, on vend plus de “spécial Quatre restaurateurs ont aucun des restaurants n'a du jour”, surtout le midi, , 5 admis avoir augmenté leurs voulu réduire les portions et au Red Lantern il n'y a ÇA NA P0 D'EON SENS 1} prix entre le début de Jull- plutôt que d'augmenter les pas de changements appré= EE let et la fin d'août, etlecin= prix, carle clientest géné- clables dans le cholx des quième (monsieur anonyme) ralement plus ennuyé de assiettes,

n'a fait aucune augmentation manger moins que de payer En faisantun analyse plus depuis l'hiver, Au Jollle plus, détaillée des augmentations Friar, il ÿ a une petite carte de prix dans chaque restau= sur chaque table quiannonce Tous ont eu quelques com- rant, nous pouvons faire les

une augmentation globale de mentaires négatifs à cause remarques suivantes : 20% au menu, mais le pro de l'augmentation des prit, Sauf au café anonyme où priétaire, M, Bartel, expli- et certains ont perdu quel 11 n'y a eu aucun changes que que ce 20% n’est appli- ques clients, mais en géné- ment de prix depuis six mois, qué qu'aux plats contenant ral, Ça n'a affecté ni le gen- les restaurants accusentune de la viande, Ce 20% signi- re, ni le nombre de leur hausse de leurs prix de 12% fie une hausse de 40c pourle clientèle, Les chiffres d'af- à 20%, quoique certains ont steak haché et de 60c pour faires se maintiennent aussi suite à la page 5

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EDIRORIAN

Que fait-on au Manitoba pour préparer le Synode de 1974?

Déjà en cours depuis plus d'un mois, la première étape pour la préparation au Canada du Synode de 1974 se tient dans les Eglises locales ou diocésaines. En effet, le Comité du Synode 1974, composé des 6 évêques délégués et substituts, a demandé à chaque évêque de procéder à une consultation à partir du document fourni par le Secrétariat romain et intitulé : “’L'évangélisation du mon- de contemporain”. C'est aussi le voeu du Comité que la consultation favorise une large participation de la base, qu'elle rejoigne les jeunes, les marginaux, les “hésitants”, et qu'elle intéresse même les experts disponibles. Cette première phase se terminera par la remise, le 15 NOVEM. BRE, d'un rapport diocésain au Secrétariat de la CCC.

A cette fin, il y eut les 17 et 18 septembre une rencon tre du Conseil presbytéral de St-Boniface à la Trappe de Saint-Norbert En guise de conclusion à ces deux jours de réflexion les prêtres réunis exprimérent un souhait qu'ils présentèrent sous forme de résolution, “Que l'en- semble des prêtres, dans la prière et la réflexion commune, se laissent interroger par cette question fondamentale de l'évangélisation.

Bien que cette réunion ait été indispensable et que la résolution soit louable, il me semble que ce n'est qu'une première étape parmi plusieurs. “Quand est-ce que la population entière sera premièrement informée sur le contenu du document fourni par le Secrétariat romain? mais encore plus important ‘quand est-ce qu'elle sera consultée pour qu'elle se fasse entendre auprès de ceux qui formuleront le rapport?

Si on veut une large participation de la base, il faut ‘y mettre, et il reste à peine un mois. Trop souvent on entend dire que les laïcs ne participent pas assez aux travaux de l'Eglise, mais c'est à des occasions comme celle-ci que la communauté doit être éveillée à sa respon- sabilité. 11 n'y a pas eu tellement d'écho et de suite de la Commission Dumont, et il serait possible de dénicher les quelque cent mémoires et d'inclure toute la population dans un dialogue ouvert afin de réfléchir sur le sens pro: fond de la mission de l'Eglise dans un monde en pleine évolution culturelle, ethnique et morale, et de déboucher sur des projets concrets. Sinon, le rapport diocésain, sans la contribution de la base, risque de tomber dans le vide.

G. Gagnon

[ IMMIGRATION AU TOURNANT... suite de la page |

de leur cas avant la date limite, Ils garderaient ainsi le droit de porter leur cau«

se en appel devant l'organis= me autonome que çonstitue la Commission de l’Immi=

gration, 95,016 s'étaient déjà inscrites ou étaient à la charge de ceux qui l'avaient fait,

Parmi ceux-là, 11,175 a= vaient déjà été acceptées sous réserve d'examens m! dicaux et ‘‘caractériels”, le taux d'agrément aux cas exa minés s'élevait à 99% et 1l n'y avait aucune raison qu'il

personnes

n’en soft de même pour les

dossiers en attente, Bien sûr, même renforcés, les centres d'immigration ne pouvalent traiter dossiers à leur vitesse d'en- trée; L'important était qu'

maximum sojt constitués, 1 n'y avait que 14 cas de re- fus de statut

tous les

d'admission

provisoire, et encore n'é-

taient-ils pas sans appel, n ne faisait aucun doute pour M, Gotliebque les clan destins devaient saisir la simplicité toute crue du choix qui leur était offert: ils tenaient là une dernière occasion et, s'ils n'en pro fitaient pas, t faire face en permanence à la peur d'être déportés,

.… ET RELATIF ÉCHEC

ils devraient

Si l'orateur ne se rendait

pas compte que ce ‘choix n'en était pas vraiment un,

ses interlocuteurs en étaient

eux,

parfaitement cons-

cients, Is firent donc re- marquer que, pour un indie vidu, les donnéés guidant l'attitude étaient bien dif-

ARCIBERME

férentes: Quand le clandes= tin concerné, en admettant qu'il ait connaissance du programme suffisamment, pensait répondre aux eritè= res assouplis et avaitlafer- me volonté de régulariser sa situation, {1 n'avait pas d'autre choix que de se pré= senter comme candidat, Si au contraire il jugeait, que ce soit en connaissance de cause où par une simple mê= fiance atavique de paria, que le risque était trop gra ou encore s'il estimait voir intérêt de toute façon à rester caché, ce qui venait au même, il vait faire autrement que de se mettre dans une situa= tion aggravée,

Un fait relevé par M. Got- lieb le montrait, à son pro= pre insu semblait-il: Une grande partie des candidats

éjà inscrits étaient des étu diants ou des diplômés de Collèges canadiens qui ne doutaient pas que leurs con pétences offertes pouvaient séduire les officiers d’im= migration, M, Andras ne dé= clarait-il pas lui-même qu'il fallait “tirer profit de la compétence que ces candi- dats ont à offrir”? Ceux qui hésitatent, c'étaient les pe= tites gens que leurs vieilles habitudes de sujets charriés de droite et de gauche selon des intérêts ‘supérieurs! portaient à se méfier.

Et plus grave encore, tout le monde était d'accord pour faire remarquer qu’il res= tait beaucoup de clandestins, malgré les grosses sommes dépensées en publicité parle gouvernement et la collabo= ration totale de la Presse

Ethnique, qui n'étaient pas au courant, La campagne se montrait insuffisante en qua= lité d'abord: par exemple. Ci un responsable ethnique 10- cal avait reçu des services d'Ottawa un texte traduit dans sa langue qui portait la date limite du 15 novem= bre (au lieu du 15 octobre),

alition allait le

née et

je pou=

avec l'interdiction de la re toucher, car elle était cer Ufiée conforme... Elle l'était également en quantité, Imposant sa parole après que le président eut pendant une heure {gnoré la mainle- vée devant ses yeux, Tim

Journal Hebdomadaire publié le mercredi par Prose Ouest Limitée, desse 000 foyers au Manitaba français. Mem bre de la MW.N.A. at des Hebdos du

Canada

GERARD GAGNON,

BERT PANTEL GAUTHIER. con tu correspondance {r À doit étre

4 / LA LIBERTE, merci

dresse à Man. (té

OBJECTIF DE LA LIBERTE - Protèger la dignité de la personne et assurer la qualité journalistique. MANDAT DE LA LIBERTE — Faire du reportage honnête et objectif de l'actualité manitobaige. ABONNEMENT ANNUEL — Canada

87.50: Etats Unis: 88.50; Etranger 89,50

ant 13,

directeur : HU ir; MARCEL blicitaire. Tou o Liberté, CP 2474823)

Imprimé par Reliance Presse Ltd. Trans cona, Manitoba. Courrier de deuxième classe Enregistrement no 9477.

gration et

di 10 octobre 1973

Malloney, qui coordonne na tionalement de Winnipeg le programme parallèle de la Canadienne des Objecteurs de Conscience, faire remarquer dans une adresse passione pathétique: période de Sui= xante jours, son organisa-

début de la

1927 : Détresse dans “L'immigrant"” de Charlie Chaplin.

tion a fait un énorme tra= vail grâce à l’aide financiè= re du Conseil des Eglises pour avertir les clandestins en général et les déserteurs américains en particulierde la ce qui se préparait, Un bus de NCWX a parcouru le Ca= nada en tous sens pour at- tirer l'attention, Or, 11 ar= rivait qu’une centaine de personnes viennent sy ins- crire d'un seul coup dans des villages reculés ou le sens de la solidarité les a- vait amenés à se regrouper et où personne n'était au courant, comme celles de La NCWK ont été bien accueillies par le gouvernement, car des or ganismes non-officiels sont susceptibles de s’interposer entre les officlers d’immi- les clandestins

Des

trop métiants pour aller les voir, Elles l'ont été beau= coup moins bien par les mi- lieux généralement _sensi- bles aux appels de clatron, et un responsable ethnique coupa finalement la parole à Tim Malloney en lui con< seillant ‘d'exposer tout ce baratin dans un livre”,

voté au parlement fédéral et ne pourrait être prolon gée que par un autre = mendement; et 11 faudrait que le parlement tienne ses sion en temps utile, ce qui n'est pas le cas,

D'autre part, il n’est pas exclu que certains, qui em= ploient des clandestins et y trouvent une main-d'oeuvre à bon marché, taillable et corvéable à merci et sans aucune {dée de ses droits où de ses moyens de défense, aient tout fait pour bloquer l'information à leur au lieu de la transmettre, minutes s’écoulant, c'est un véritable catalogue de doléances remettant en la quasi totalité du d'immigration qui fut alors ouvert devant les yeux de M, Gotlieb par ses. auditeurs. L'un fit remar- quer qu'une femine qui épou- sait un “immigrant reçu” perdait sa citoyenneté ca- nadienne d’une façon illogi- que (et quelque peu sexiste, ajouterons-nous...) Un au tre, que l’épilepsie n'étant pas une maladie, ne devrait pas figurer parmi les cau- ses d'exclusion du bénéfice du statut, Un autre, qu'on pouvait vouloir rester {ci et rendre service aû pays sans pour cela vouloir se faire canadien, Un quatrième, que certains immigrants de der- rère le rideau de fer (et ils ne sont pas les seuls) courraient de très grands risques étaient ren- voyés,

Question après question, c'était toute l'inquiétude de groupes entiers dont Le des= tin dépend de quelque arrêté ministériel sans égard pour leur intérêt qui se dévoi- lait, Et comme d'habitude

Dès le

niveau

Les

cause régime

“Mon pays’ ou “leur” pays?

UN CATALOGU DE DOLÉANCES

Mais le jeune homme n°6- tait pas le seul à penser que période d'assouplisse= ment était trop courte; le correspondant de Time Ma- gazine expliquait que les dé= lais techniques des Journaux hebdomadaires allaient con= tre la bonne volonté des ré= dans ce genre de conféren< dacteurs: les avertisse- çe, les vraies questions ments ne pourraient Y Pa commengatent à peine d'é- raftre que trop tard pour 4e abordées quand le man- le temps encore disponible, Que de temps fournit une Pelne perdue: comme 1e lui raison (ou un prétexte?) pour répondit M, Gotlieb, l'opé= ty point répondre, ration ‘Mon Pays’ a êté instituée par un amendement

initiatives

Joël DELAFONL

La semaine prochaine, deuxième partie : “Pour qui? Pourquoi? Comment?

suite de la page 3

une augmentation plus sôlec= tive que d'autres, Trois des prepriétatres nous ont fait remarquer aussi qu'à cause de l'augmentation du salaire minimum de $1,75 à $1,90 au ler octobre 1973 1ls de- vront peut-être augmenter leurs prix une seconde fois depuis 6 mois, Seul le Joltie Frlar croit que sonaugmen- tation globale de 20% sera suffisants pour couvrir la hausse du salaire minimum, En plus de cela, l'augmen- tation récente des taux d'é- lectricité a presque doublé les dépenses d'Hydro pour les commerces, et {1 se peut que cela aussi affecte les prix sur les menus, hélas!

Compte tenu de la hausse des salaires, du coût de la vie en général, et de l’aug- mentation de 16,7% dans le coût des aliments à Winnipeg depuis 1 an, {! semble que les restaurants à St-Bonifa-

prétes pour votre

he

CLAUDE LORD

La Braquerie, Man.

ce ne se solent pas montrés injustes dans leurs augmen- tations de prix, Evidemment le fait reste bien clair que c’est toujours le consomma= teur qui encalsse l’augmen tation de quoi que ce soit, car le commerçant se fixe une marge de profit qu'il veut constante, et plus sa production lui coûtera cher, plus {1 augmentera ses prix à la consommation,

Pouvons-nous encore nous permettre de manger au res= taurant? À St-Boniface, si l’on en juge par l'enquête menée auprès de ces quel= ques restaurants représen- tatits, il semble qu'il y ait une échelle de prix qui puis= se satisfaire à toutes les bourses,

A nous de décider, d'après les prix, la qualité du servi- ce et la qualité de la nourri ture, où, quand et combien souvent nous voulons manger au restaurant, Bonne chance!

par Gilberte Proteau

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LA LIBERTE, mercredi 10 octobre 1973 / 5

Mine R. Thorrion

LORETTE

Nous souhaitons un prompt rétablissement à M. Jos Viskup dans un accident à la main survenu lorsqu'il nettoyait sa combine. 1 dut recevoir quelques points aux doigts et guérit assez bien maintenant,

pour le succès obtenu, On espère avoir de Ja glace

Hiticielle, l'hiver prochain, pour le Curling etle/Hockey,

Mme H, Deloquis

ST-CLAUDE

de fabriquer des faire une pro roulottes est venue de M,et se,

Le comité élu pour "79-74 est comme suit: Président, Florent Sarrasin; Vice sident, Laurent Johnson; Trésorier, Louis Bohémier: Allen Porteous, Membres de l'exécutif: Mar= cel Roch Lesautels et Conrad Simard, Aux me bres sortants, Valence Rose et William Danylchuk, nos sincères remerciements pour preuve d'intérêt pen dant leur terme,

C'est avec regret que nous apprenons le départ de nos bons vieux parolssiens, M, et Mme P, Hamel, qui des meuraient à Lorelte depuis 23 ans, M, Hamel a étà gé- rant de la Co=opérative pen- dant quelques années, Ils étaient fidèles à prêter main forte aux organisations et à l'assistance quotidienne à la messe, Vu l'âge avancé, Îls nous ont quittés pour aller demeurer sur la rue Mas- son, plus près de leurs en fants, Nous leur souhaitons bonne santé et beaucoup de bonheur dans leur nouvelle résidence, Leur fils Jean, son épouse et leurs deuxen« fants de Churchill sont ve nus visiter leurs parents avant leur départ de Lorette,

L'idée uction de mas« n y eut le % de l'association des chev sec de l'Ouest à l'arène + 23 sepleme vaux Ont CON couru, L'assistance n'était mas aussi que L'an dernier, 1 ÿ eut banquet le soir préparé par Mme Cé- cile Préfontaine suivi d'une danse,

concours

étaire,

Mme ioger Chapellaz,lors= Alors

vger Chapellaz, son frère, Hobert, ainsi que

ouis Chapel=

qu'ils sont allés se prome- de Lo» ner à Neepawa, IS ont al vu un camion converti l une roulotte, Le retour St-Claude ils ont déc

sun père, M, L lené

t fondé une compas gnie le ter ont début tions tenter de faire la même cho- dans une petite cour située se avec un vieilautobus Sco= au de St-Claude, laire, Les gens de la rûgion Quelque temps après, {15 ont qui ont vu cette roulotte, déménagé au sud de St- ant été 6m Claude où le terrain était te création locale el ont ré= plus vaste et mieux appro= pandu la nouvellesutour prié à la construction des d'eux, Les comm roulottes, donc afflué de partou La manufacture K, & R Par conséquent, la famil= Mfg, Co, LA, produit deux le Chapellaz a decidé d'en sortes de ruulottes: la Fla=

mai 1972 leurs 0 bonne

centre mingo Motorhome et la Westporter, La longueur mi= nimum est de 18 pieds et la longueur maximum est de 27 pieds, Les acheteurs éven- tuels ont le choix de six modèles différents dont les plans sont dessinés par M, Roger Chapellaz et approu= vès par la Canadian Stan- dard Assoclation, Si les clients désirent des change- ments, ils doivent débourser un extra de 5100, Les prix de roulottes varient de $11,- 300 à $17,000, dépendant du format, Le marché des rou- lottes n'est accessible à public que s’il passe par la West Port Chrysler, Matériaux: La Cie fait venir ses matériaux prine civalement de Calgary, en Alberta, et aussi de la Co= lombie-Britannique, West-

port Chrysler apporte les camions à Winkler où l'ar= mature est soudée sur les camions, Le là, les Chapel= laz les mènent à leur usine afin de compléter la cons- truction de la caravane,

rveillés par cet= La+ Caisse Populaire de Lorette tiendra l'ouverture officielle de la nouvelle bé tisse le dimanche 14 octo» bre à la caisse à 2h p.m, Tous les intéressés sont il vités, Un goûter sera servi,

les ont

Cette année, la R, & R, Mig, Co, Ltd, va agrandir l'usine, L'agrandissement doit commencer ce moi el etl’organisation sera pré te à déménager au mois de décembre, Cela sera diffé- rent pour eux, car ils feront alors le travail à la chaîne, Cet agrandissement va per= mettre de doubler la main- d'oeuvre qui est présente- ment de huit employés (sel= ze employés est le nombre minimum requis pour faire ce travail à la chaîne), [ls doivent donc produire huit roulottes par mois pour ain= si remplir un contrat de cent roulottes commandées dans l'est du pays, Si tout va comme prévu, ils se- ront donc capables d'attein- dre cet objectif,

Le centre sportif de Lo= rette a tenu son assemblée annuelle jeudi, le 27 sep= tembre, dans l'arène de Lo= rette, La belle assistance prouve une fois de plus l'in térêt que les paroissiens apportent à cette organisa= tion, Après lecture et rap= ports des activités de l'ane née écoulée, M, William Danylchuk, trésorier étant au courant de ce qui s’est passé depuis quelques an- nées, a donné des réponses M claires et précises aux ques= tions posées; alors tous ont pu constater eux-mêmes le bon travail accompli par le comité 1972-73 sous la pré= sidence de M, Marcel itoch, ns méritent des félicitations

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Luc et Irène DANDENAULT

Au Canada les pertes

attribuables aux incendies comptent parmi les plus élevées du monde

Le Canada se classe par= mi les premiers dans le monde quant aux pertes cau- sées par les incendies,

La National Fire Protec= on Association de Boston,

iationales concernant les pertes dues au feu en 1971, L'étude compare les taux de mortalité attribuable aux in= cendies, c'est-à-dire le nombre de décès par

port à la population totale Le Canada avait 739 morts, soit 3,41 personnes par 100,» 000 habitants, Voici des comparaisons entre des pays dont le climat s'apparente au nôtre :

Taux de mortalité due au feu par 100,000 habitants

Les comparaisons éta- blies entre les pertes subies par habitant et calculées se lon la momnele des divers pays Sont moins valables, car ce critère n'est pas con« forme, Cependant, on peut observer une tendance géné- rale en comparant les sic principaux pays concernés, Voici des évaluations des pertes endollars américains et pour le Canada en devises

ampleur des pertes ma=

les directes (236 mile lions de dollars) en 1971 nous est donnée par le Com= missaire fédéral des incene dies qui estime que les pe tes indirectes attribuables aux feub'arrêt de la pro= duction et le chômage qui s'ensuit- sont cinq fois su= périeures au total des per= tes directes,

NOMINATION BANQUE ROYALE

«,

#}

LA BANQUE ROYALE DU CANADA annonce avec plaisir la nomination de Monsieur P. JS. Delveaux comme direc tour de la succursale Proven cher et Langevin à St-Boniface, IM. Delveaux succède à Mon sieur D.L. (Denis) Gilmore qui devient directeur du départe

ment de Gestion des Services| aux Entreprises au bureau del la Direction Générale Régions

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4 novembre 10 novembre 8 novembre 24 novembre 25 novembre

ler décembre

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RÉGIONS:

Rivière Rouge Rivière Seine St-Lazare

La Montagne Ste-Rose Cheval Blanc St-Georges Ville

ENDROITS:

St-Jean Lorette StLazare Notre-Dame Ste-Rose StEustache St-Georges St-Boniface

INFORMATION SUR LES MEDIA POUR LES ORGANISATIONS

C.K.S.B. (247-4843)

RADIO SONDE

ACTUEL... MANITOBA

SERVICE DES NOUVELLES (sous forme de communiqués et interviews par téléphone)

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Monique Hébert Lina Legal Jean-Guy Roy

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LA LIBERTÉ (247-4823)

RÉDACTION (sous forme de communiqués)

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Roland Gaudet Réal d'Amours

canadiennes, le à Winnipeg

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LA CITÉ DE WINNIPEG NOMINATIONS

AVIS EST PAR LES PRESENTES DONNE qu'avant deux heures de l'après-midi le 17 octobre 1973. je re cevrai les papiers de nominations pour combler une vacance comme

CONSEILLER DE LA CITÉ DE WINNIPEG POUR LE QUARTIER TACHÉ

On peut obtenir les formules de nominations en sa dressant au bureau de l'Officier Rapporteur, Départe: ment du Greffier, édifice du Conseil, Centre Civique Winnipeg,

Les nominations devront être en écrit et signées par au

être accompagnée d'une acceptation en 6er andidat et d'une déclaration quant aux qualific nt signée et attestée

On devra rejeter les papiers de nominations S'ils ne sont pas accompagnés des documents nécessaires et ils ne sont pas présentés convenablement DATÉ à Winnipeg, en la Province de Manitoba, ce 5e jour d'octobre, A.D. 1973. A QUAYLE Oticier Rapporteur

DIEU PROTÈGE LA REINE

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i 10 octobre 1973 / 7

propos de saison.

La grossesse et la bonne nutrition

Dès qu'une femme sait qu'elle est enceinte, une de ses ments relativement très salés. Les liquides: premières préoccupations devrait concemer sa nourriture, Pour la cuisine, assaisonner En fait, une femme qui prévoit avoir des enfants, devrait plutôt avec des herbes, des Une future maman doit avoir un bon régime avant même d'être enceinte puisque l'é- épices et du jus de citron toire de six à huit verres lat nutritif de son corps joue un rôle appréciable dans ses d'eau par jour. Thé, café ou chances d'avoir des enfants en bonne santé, Le calcium jus de fruits peuvent tre in clus dans ce total. Les boissons Dès le début de la gros- alcoolisées et les boissons ga: Le Conseil Kellogg de l'A- Les protéines sesse, il y a un besoin en cal. zeuses doivent être consom- limentation recommande cum dû à la formation des mées avec parcimonie car el qu'elle consulte un docteur Une augmentation de pro- os. Nombreux sont les doc- les contiennent beaucoup de au début de la grossesse et téines peut être nécessaire leurs qui recommandent une calories mais peu d'éléments qu'elle suive ses recomman- avec des aliments comme la pinte de lait par jour. On peut nutritifs dations de régime. Pour les viande, le poisson, la volail. satisfaire en partie le besoin Les petits déjeune femmes en bonne santé qui le, les oeufs et le fromage. en servant du lait avec des d'habitude mangent bien, ce Les protéines sont essentiel céréales prétes-a-servir et en L€ Café habituel simple la veut généralement dire la les à cause des acides aminés utilisant du lait dans les pré ment accompagné de pain même variété d'aliments: va. qu'elles contiennent. Des parations de soupes, de des. fre vraiment peu d'élé riété qui est nécessaire à tous études ont montré que des ré- serts el autres plats ou en Ménts qui aideront le futur pour avoir une bonne nutri- £imes pauvres en protéines prenant d'autres produits lai Pébé. Une femme enceinte tion: des protéines, des vi- peuvent affecter le dévelop- tiers tels que le fromage et la doit Adsl prepure Lneprange tamines, des sels minéraux Pement physique et mental du crème glacée où un pamplemousse. où Jeur Fur entire jus et des aliments à forte et de l'énergie La fers eneurs en protéines comme Certains changements peu. 14 amines un oeuf où un bol de céréales jent être recommandés, em Un régime éuilbré com méabolame durant La re. Dante con duo re tre autres dans les domaines prend beaucoup de fruits et Lesse. il faut “auementee ir at be it : ses laut augmenter la pris à heures régulières ct à

Contrôle du poids: re jou Le or consommation de fer. Beau- intervalles réguliers dans la ; en vitamines. Certains doc coup de docteurs pensent … journée

Aujourd'hui, les docteur M CéPendant precrient qu'une quantité adéquate de Un. problème qui souvent veulent que leurs patientes au fe f amin % ex peut être obtenue en man- rend difficile une bonne ali grossissent de 15 à 22 livres in Mrtantes dans ler regnes Ent de là viande, des oeufs, mentation durant les premiers durant toute la grosse et de POrANLE dans ls régimes des légumes verts et dé c£._ mas est la masée. Certains 3 4 ivre pendant ls quatre aident à lutlsaton de (ous pe entquée je doceurs prescient de pren premiers mois. Les femmes a à ubBAUIDE richies. Cependant, d'autres dre une rôtie, un cracker ou qui prennenk trop de poids ont ; compléments ferrigineux des céréales” prêtes-àservir endancé Acfaire de latore LS sont recommandés par cer- pour aider à contrôler cette mie; les accouchements avant ADS RAEETTES nausée.

Si la retention d'eau où un terme sont fréquents quand gain excessif de poids est un le gain de poids n'a pas été

k problème, il est. parfois né-

suffisant. Si le gain de poids cessaire de réduire considéra. @ Un intéressant passe-temps

est soudain ou excessif, il est blement le sel. I faut aussi -

parfois nécessaire de réduire quelquefois réduire la con- e

le sel et d'éliminer les all sommation de sel pour con-

ments à forte teneur en ca trôler l'hypertension, corol- U e

lories mais peu nutritifs com- laire de la toxémie. Normale-

me les boissons gazeuses, les ment, il est bon de ne pas abu- s gens redécouvrent appareils ménagers les plus les grandes maisons d'an- amours.

SI AS Side 3er du sel et d'éviter les ali- depuis un certain temps le modernes, de nombreux tiquaires de la métropolene Les beaux jours seront charme des meubles qui ont couples d'étudiants se font sont pas à la portée de la bientôt là, quelle joie de présidé à la vie de nos un point d'orgueuil de bourse des communs des travailler à deux ou trois à grands parents et plus d'un commencer en méngge avec mortels, ilexiste ätraversla décaper le meuble choisi, à regrette d'avoir méprisé une juste l'essentiel, Îls font province des le polir. Tout cela peut se armoire ancienne, un même le tour de la famille toutes simples, des granges faire au grand air, tout en vaisselier, une table de pour recueillir des converties en bric à bracoù Prenant du soleil. Et quand famille, un buffet, des “vieilleries” le fureteur prendra plaisir à _ la bise sera venue, le meuble chaises berçantes, di Ne parlons pas des gens chercher l'objet de ses aura une âme toute neuve. causeuses et même ces snobs qui au fond ne sont grands lits où nos aieux se intéressés à courir les an- vautraient dans la douceur tiquaires que parce que cela d'une couche de plume. fait très bien et coûte cher

L'enthousiasme des Mais il a toujours existé, A : jeunes, en particulier, est heureusement, des per- THÉ EN L'HONNEUR significatif d'une volonté de sonnes sentimentales pour retourner aux sources. qui les vieux meubles gar- ailleurs, il ny a pas que daient les lignes har- du Dr F.P. Doyle

les meubles anciens qu'ils monieuses de leurs Fe. recherchent, on ne compte souvenirs; aujourd'hui, elles sa nn plus les jeunes ménages qui ont constitué, sans le savoir, RU EX s S'installent dans de vieilles un héritage intéressant à ns s la communauté de maisons, heureux de se leur postérité e-Anne et des environs monter un décor selon leur La passion des meubles Le dimanche 14 octobre de 2h à 5 heures personnalité et leurs anciens peut même devenir moyens. Car si cer- une entreprise de famille. ll taines jeunes femmes ya d'abord la recherche d'un Villa Youville Ste-Anne exigent au départ tous les morceau qu'on convoite. Si

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La Liberté publiera à partir du 26 septembre, pour une période de 26 s- maine consécutives, une où des photos de commerçants qui annoncent dans LA LIBERTE

nt chacune des annonces publiées dans le journal.

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Mettez le tout dans une enveloppe affranchie d'un timbre de 86. Envoyez à l'adresse suivante

CONCOURS À LA RECHERCHE DU SOLEIL. C.P. 96 Saint Boniface, Manitoba R2H 384 Tout courrier mal affranchi sera refusé et c8 pour 26 semaines consécutives, toutes les entrées qui vues avant 5 heures, le vendredi de la semaine suivante {vous avez done une semaine pour faire vos entrées) seront éligibles pour le tirage du voyage et le prix de 525.00, ce dernier étant attribué chaque

— Le grand prix du voyage sera tiré au hasard parmi toutes les bonnes entrées reçues. Le tirage aura lieu à la fin de mars 1974. Vous pouvez participer au tirage autant de fois que vous le voulez. Toute- ois seul les couponsréponsss de LA LIBERTE seront acceptés. Inclure un mul coupon per anolonpe

pute sera soumise au conseil d'administration de “Presse Ouest

Lette déciron du con me déni.

.… Les employés du Journal et fur famille immédiate ina que cœux de Sun- les à ce concours.

À LA RECHERCHE DU SUEL

EN LETTRES MOULÉES S.V.P.

Nom du commerçant ou commerce

COMMISSION DES PARCS COMMUNAUTÉ DE ST-BONIFACE

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MARDI 4h15-5h30 (octobre et novembre seulement) MERCREDI 6h - 8h30 SAMEDI Th -3h Th -2h DIMANCHE 1h30: 3h 3h30 - 5h

MAGINOT

LUNDI 4h15-5h30 (octobre et novembre seulement) MERCREDI 6h 8h30

SAMEDI 3h30- 5h30 3h30 - 4h30 (12 ans et moins seulement) DIMANCHE 1h30-3h (12 ans et moins seulement) 3h30-5h (13 ans et plus seulement)

PASSES: ADMISSION: Familles $5.00

Etudiants (avec carte) 52.00 Adultes 35e Enfants $2.00 Etudiants (avec carte) 15c Adultes $3.00 Enfants 15c

(12 ans et moins seulement) (12 ans et moins seulement) (13 ans et plus seulement)

LA: LIBERTE, mereredi‘18 octobre 1973:/ 9

M

écrologie

MOTS CROISÉS

CONCOURS NO 47

Chacun des jeux de mots-croisési contenant les bonnes réponses sera une entrée pour le Les fnérailleseurentlieu amt, L'inhumation se fit au au Collège de St-yacinthe, | P'i* de $5-00. Plus vous avez d'entrées, plus en la Cathédrale de Saint- cimetière deSaint-Boniface, P,Q, » | vos chances de gagner sont grandes. Subltement, à sa rôsiden- Boniface le mardi 2 octo= Il laisse dans le deuil son | C'est facile. On remplit les mots-croisés et ce, le dimanche bre à 3 heures, L'abbé Des REMERCIEMENTS épouse Alice, née Carbone À on les fait parvenir à 543, rue Langevin, Saint- jardins officiait, assisté de neau; deux frères, Arthur | Boniface, ou par la poste à “Mots-Croisés, ge de 74 ans, Mme Léonie M, l'abbé D, Roy, curé de M, Raymond Milette et de St-Georges, Manitoba, et | C.P. 96, Saint-Boniface", avant le cinq (5) du Milette (née Dandurand) St-Jean-Baptiste, de l'abbé les familles VanRaeset Dan- Henri, du Québec;sixsoœeurs | mois qui suit la parution du jeu. épouse bien-aimée de M, H, Perron, procureur dio= durand désirent remercier Srs Amanda et Marie Ste Raymond Milette, césain et curé delaparolsse tous les parents et amis qui Pierre, s,g.m, à la Maison La défunte laisse dansle de L'Assomption de Trans- leur ont témoigné delasym- Proyinciale des Srs Grises deuil, outre son mari, une cona, ainsi que de l'abbé R, pathie à l’occasion de ce à St-Boniface, Camille et soeur, Mme J, VanRaes de Touchette, curé de Somer= deuil, soit par offrandes de Mme Rose Barll de St-Adol= St-Vital; deux frères, Al- set, Les porteurs étaient messes, de fleurs où par phe, Mme Marie-Louise Pe= | à fred de St-Vital, et Philippe cinq neveux, F, Fleury, P. leur présence aux funérail- pin du Vermont, et Mme LUE de Marshall, Minn,, ainsi R, Vankues, L, Perron les. Arthur Chrétien (Thérèse) que de nombreux neveux et nsi que de Gaspé, P.Qu; deux beaux= | Adresse - nièces, chards, un vieil M hi PIERRE trères Carbonneau et quatre belles-soeurs, ainsi que plu= a M, Jules St-Pierre, au Sieurs neveuxetnièces, cou= un trefois du Manitoba, est dé= Sins et cousines, 78 910111 Tél.: 233-4949 cédé subitement à Montréal Les funérailles eurent Lieu ù S SALON MORTUAIRE le 25 août dernier, à l'âge d'abord à Montréal, puis la de 70 ans et 5 mois, Lest dépoullle mortelle futtrans=

. j din s né dans la paroisse de Portée par avion le 27 août best des-Chênes, Manitoba; afait et exposée au salon more

a N

Mme Léonie MILETTE

Après le dépouillement du courrier, le 5 .de chaque mois, nous ferons le tirage et nous publierons le nom du (de la) gagnant(e) du prix de $5.00.

ses premières années d'étu tuaire Desjardins durant 357, DesMeurons des à l'école duSacré-Coeur deux Jours, L'inhumation se St-Boniface, Man de Winnipeg, puis au Junio. fit dans le cimetière Green rat de St-Boniface et enfin Ares le 28aoûtaprès-midi, Ses parents manitobains aine si que ceux des Etats-Unis assistérent aux prières et l'accompagnèrent ensuite au cimetière, Le Révérend Père Caron, S,J,, fit une exhorta= tion et récita les dernières prières d'usage et bénit la sépulture, Le travall du défunt le re= tenait à Montréal depuis nombre d'années, mais il

5 aimait revenir au Manitoba et y visiter ses frères et

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L'Hon, Leonard Evans, Ministre de l'Industrie et du Commerce se ris L'Hon. Howard Pawey, Ministre des Affaires Municipales 233 7453 25

St-Boniface

10 / LA LIBERTE, mercredi 10 octobre 1973

Renseignements

concernant les motoneiges

SAVIEZ-VOUS que les mo= toneiges au Manitoba dot- vent être enregistrées et doivent porter des plaques d'immatriculation dans les localités approuvées par l'officier des véhicules mo= torisés? Seules les moto» neiges dont l'usage se fait dans des régions éloignées, principalement pour le transport quotidien font ex= ception,

SAVIEZ-VOUS que Les mo= toneiges au Manitoba dol- vent être équipées avec un phare blanc et un feu rouge arrière qui doivent être tte lisès entre le coucher et le lever du soleil ou lorsque la visibilité est réduite à 20 pleds où moins?

SAVIEZ*VOUS que les mo= toneigistes au Manitoba peus vent utiliser les fossés du long d'un chemin mais doie vent le faire à la droite et dans la même direction que les véhicules en circulation, et qu'ils doivent aussi obéir à toutes les instructions, aux directions, aux signaux de vitesse limite et aux si= gnaux indicateurs concer« nant la circulation sur les routes?

SAVIEZ=VOUS qu’il est ilté- gal au Manitoba de conduire une molonelge sur une rou= te? Pour traverser une rou= te en motoneige au Manito= ba, le conducteur doit être

tué à une intersection où en-deçà de 15 pieds d'une intersection, excepté dans les régions éloignées où les intersections sont à plus de deux milles l’une de l’autre, Dans ce cas un passage peut se faire n'importe où,

SAYIEZ=VOUS que les mê= mes lois s'appliquant à un chauffeur de véhicule moto= risé, en ce qui a trait à V4 vresse et àla conduite, s'ap= plique aussi au chauffeur de motonelge? Un chauffeur de motoneige doit se confor mer aux lois provinciales et fédérales se rapportant à la conduite d'un véhicule sous l'influence de la dro= gue, des narcotiques uu de bolssons alcooliques.

SAVIEZ-VOUS que si vous êtes mêlé dans un accident en conduisant une motonel= ge, vous devez fournir à toute personne ayant subi des pertes où des blessu= res vos nom, adresse et tous les détails à propos de votre enregistrement at de votre assurance? Vous de= vez aussi déclarer à la po= lice tout accident dont le résultat implique une mor

tallté, des blessures ou des dommages d’une valeur de plus de $100,00 à une pro= priété y compris le véhicu= le.

SAVIEZ-VOUS qu'il est Île légal au Manitoba de con- duire ou permettre la con= duite d'une motoneige qui n'est pas équipée d'un s1= lencieux en bon état; ou dqui= pée d'un dispositif qui duit l’efficacité d'un sllen- cieux,

Vous” pouvez obtenir tout renseignement au sujet des règlements sur les motonel= ges et une copie du ‘‘Snow= mobile Rider’s Handbook’? du Safety Officer, 1076, av, Portage, Winnipeg, où en composant 7175-0281,

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obre 1973 /11

LE CCFM AU

Aucun progrès notable n'est venu officiellement éclairer le destin du Cen- tre Culturel Franco-Manitobain depuis la démission d'Alfred Monnin, le 18 septembre dernier. Les fonctionnaires fédéraux ont rencontré leurs collègues provinciaux le mardi 2 octobre dans atinée, puis les représentants du Con- seil d'Administration du Centre dans l'après-midi, en l'occurence Maurice Pé- loquin et... Alfred Monnin qui semble donc être décidé à assumer encore ses fonctions dans la pratique. Aucune information n'a filtré à la suite de cette réunion, et l'on ne peut encore dire si le retour de Laurent Desjardins de Liège le lundi 8 octobre, va permettre de démèler l'imbroglio actuel.

Le 27 septembre, M. Monnin lui-même déclarait à La Liberté qu'il pourrait encore reprendre sa démission à deux conditions : Que toutes les personnes concernées l'acceptent et que ‘les conditions innacceptables" qui l'avaient motivée soient modifiées, Rappelons que dans sa lettre, le président du CA du CCFM s'élevait contre ce qu'il considérait comme des empiètements du Minis- tre sur Les pouvoirs accordés au Conseil par Le Bill 49 créant le Centre et con tre le retard, suivi d’un “diktat”, mis à répondre aux propositions budgétaires faites au gouvernement.

En tout état de cause, il semble que les craintes nourries par Les as50

tions culturelles de perdre leur autonomie ont débouché sur un mode de nancement qui, s'il était maintenu, serait tout à fait illogique: pourquoi, en effet, séparer le financement de l'administration du Centre de celui de ses acti- vités culturelles? Le conseil d'administration devait réunir tous les groupes et

Réal TEFFAINE

A été déçu en apprenant la nouvelle: ‘‘Le juge Mone nin avait beaucoup, travail= 16 pendant la construction et avant”, M, Telfaine es= père une reconsidiration de cette décision à In suite de ln réunion du consell qui eut lieu le lundi 24 septem= bre, Peut-être lors du re- tour de Laurent Desjardins tout pourrait-il s'arranger, car ‘il y a eu des Inter- prétations erronées des deux côtés”, Ce sera le moment de renégocier,

Le problème apparaît simplement comme un mans que de communication entre les quinze membres du cone sell, d'où la nécessité de sous-comités qui devraient aboutir à plus court terme, S1 une souscription est déjà lancée, cela n'a rien que de très normal, car ‘‘les fran- co=manitobains doivent y mettre du leur”, et d'au- tres discussions sont en cours avec la municipalité,

Réal Teffaine est persune dé que le conseil et la pro= vince discuteront de toute façon ensemble avec le gous vernement et qu'il ne faut pas faire une montagne du désaccord sur cs point, Le leadership du conseil s'est manifesté en “plusieurs mois de communication in- tense avec les groupes con cernés sur le projet, la construction et la politique à venir”, Ces groupes ne sont pas satisfaits? Peut- être, mais aucun grand prê- tre ne peut décider de LA politique culturelle à adop= ter, I s'agira surtout de coordonner un ensemble da politiques, sous peine de guerres internes, Une let tre au Cercle Molière au Conseil montre que certains l'ont compris et sont prêts à collaborer,

La déclaration de M, Chartier? Elle ne reflète que sa propre opinion, et celle de Paul Marion est “ridicule”! Ce dernier ne fait qu'utiliser un problème passager à son profit, Le CCFM ne sera ni polycultu= rel, ni raciste: ses activi- tés se dérouleront en Fran- gais, et tous ceux qui ac- ceptent cela seront les bien venus,

Dans le CA, il n’y a pas eu de frictions, mais quel= ques divergences d'opinion, et l'unanimité sur la plupart des questions dbattues, Quant #u financement, {L faut un capital de fonctionne ment pour lancer un projet quel qu'il soit, L'article 13 du bill 49 sur le Centre auto=

12 / LA LIBERTE, mercredi 10 octobre 1973

rise le CA à faire des em prunts de lancement et ‘j'ai moi-même proposé des eme prunts jusqu'à concurrence de $50,000, Le ministre nous propose la même somme en octroi? Pour nous, c'est a voir l'argent qui compte car 11 est nécessaire’, 1 existe plusieurs budgets précis qui sont prêts, pour 3 mols, 6 mois, et un an, Encore là, c'est avant tout un problè= me de communication et ‘je suis optimiste’,

La publicité des débats? M, Teffaine est d'accord, mais les emplois du tomps chargés des membres du Conseil ne leur laissent pas le temps de faire face à ces obligations, ‘Cela changera quand il y aura du person- nel à plein temps pour s'en occuper”,

Pour Réal Teffaine, M, Monnin était l'homme tout désigné pour diriger le Con= sell et, conclut-il, è qu’il reprendra ses fonc= tions”.

Roger COLLET

“Il y a des gens qui font des commentaires” lance, doux et amer à la fois, le Président de la SFM, Mais les raisons de M, Monnin sont ‘‘â ma connaissance avant tout des raisons per- sonnelles qui dofvent être respectées comme telles”, Paul Marion, de son côt n'a parlé de centre polyeul= turel que comme une possi= bilité et d’une solution fi- nancière ultime, si L'on en croit Roger Collet qui “l'a bien écouté à la télévislon”, C'est un autre exemple de ce manque de communica= tion qui a déjà fait tant de mal, D'aflleurs, 1 est par- faitement normal que M, Marion parle en politicien, palsqu’il en est un, 11 existe des tensions dans toutes les négociations, et ‘‘{1 n°y a pas de quoi sauter en l'air”,

Quand on ne possède que la lettre de M. Monnin pour connaître les raisons de sa démission, il est Impossi- ble de prédire qu’il revien- dra dessus, Quant à savoir si les problèmes du cholx d’une politique pour le Cen- tre sont récents Ou plus pro= tonds, “la SFM a été pré- sente au même tre que n'importe quel manitobain”” et évidemment, ‘n’en salt pas plus”, C'est pareil pour le financement: La querelle porte ‘sur la forme de la de= mande qui va être faite au fédéral, mais le gouverne- ment provincial reçoit en même temps les fonction- natres d'Ottawa; Is ont

construit le CCFM ensem= ble et se mettront d'accord cette fois encore, Peut-être M, Desjardins at-il agi par méfiance politique, mais Ro= ger Collet ne veut pas juger de ses raisons, I n'ya peut- être dans toit cela qu'un immense quiproquo et en tout cas pas de quoi fouete ter un chat,

Maurice PÉLOQUIN

Pour ce membre du Con« sell qui ne mâche pas ses mots, les déclarations de MM, Chartier et Marionsont des non-sens, ‘‘Le Centre Culturel Franco-Manitobain ne demande pas plus d’âr- gent que les centres de Brans don et de Winnipeg, mais seulement les moyens d'a= gr”. Si M, Chartier ape prouve la démission de M, Monnin, ce ne peut être que par ignorance, Le juge ne se dresse pas contre le NPD, mals seulement cone tre la contradiction entre le Bill 49 fondant le CCFM et la politique actuelle du gouvernement qui entame l'autorité du conseil d'ad= ministration, M. Chartier devrait relire ce texte de Lure

M, Desfardins n'a pas ré« pondu, cet est très clair, aux propositions de politis ques culturelles et de bud- gets qui lui ont été faites, “Les accusations de man- que d'initiative du CA ne servent qu'à nous renvoyer la balle et rentrent dans un Jeu entièrement politique au= quel nous sommes hable tués’, Le retard actuel est dû à la campagne électora= le et aux élections, le gou- vernement ne peut pas nous blâmer maintenant, Les ar tistos ne peuvent se cho= quer d'un quelconque ‘‘se-

ils savent qu'ils sont les bienvenus,

MM, Alcide Dupuis et RO= land Mahé se sont acquittés de la tâche que le conseil leur avait confiée etont pré= senté une politique culturel= le que les membres ont dis cuté de fond en comble pen= dant presque six mots, *‘En« core celle à laquelle nous sommes arrivés est-elle très vague, mais c'est né- cessaire pour ne pas entrer en guerre avec les artistes qui sont ordinairement vas gues”,

1 existe des divergences entre les différents groupes qui vont entrer dans le CCFM, IN ne s’agit pas de renter les responsabilités du conseil, mais les grou= pes voulaient plus d'espace

POINT MORT

les inciter à se mettre d'accord pour soumettre un projet d'ensemble au gou- vernement provincial. H s'y est décidé un peu tard, le lundi 25 septembre, lors du premier conseil suivant la démission de M. Monnin.

Si bien que l'on a aujourd'hui un centre avec une administration (peut-être) mais sans stratégie, avec des finances (ou des débuts), mais sans avenir précis. Il faut remarquer par ailleurs que le centre a été au coeur de multiples déclara- tions politiques avec Le geste du juge Monnin. Le jour même, l'adjoint du pre- mier ministre provincial, René Chartier, déclarait au “Free Press”, puis à la radio, qu’il n’était pas possible d'allouer plus au CCFM qu'aux centres de Brandon et de Winnipeg, et que M. Monnin avait bien fait de démissionner s'il considérait que tout était la faute des néo-démocrates, Le lendemain, il reve- nait sur ce dernier jugement en disant que ‘si le gouvernement voulait discré- diter l'opposition, il pouvait confier cette tâche au juge qui avait regretté pu- bliquement la défaite de M. Desjardins (dans une interview accordée à La Li- berté). De son côté, Paul Marion à la télévision suggérait que “Les néo-démo- crates se vengent de ceux qui ont mal voté" et proposait comme solution fi.

. tout simplement la transformation du CCFM en centre polycultu- rel, Contentons-nous de dire qu'il nous arrive d'entendre des déclarations poli- tiques plus avisées, surtout pour un vainqueur,

Ce sont ces questions que, en même temps que d'autres, nous avons posées

à trois membres du conseil et au Président de la SFM. Comme vous, nous attendons la suite.

qu'il n'y en aurait et plus de jours qu'il n’y en a dans une année, C'était à eux de se réunir pour se mettre d'accord et formuler une demande collective équita- ble pour tous, Il se peut que nous ayons manqué à les y inciter, mals ce n'est pas vraiment notre rôle,”

M, Desjardins doit savoir qu’on ne péut éviter d'avoir des conflits entre franco manitobains, quel que soit son envie de les voir se mets tre d'accord, Des respon- sables de groupes au sein même du conseil d'adminis=

tration, ‘‘c'est une maudite bonne idée”, mais quelle est la façon dont les ministères nomment les gens? 11 en ont choisi une autre, c’est un fait, Nous sommes à la dis= position des groupes, offi= ciellement où non,

ET ait Monain cafe

UNE INTERVIEW DE JEAN-YVES ROCHON. membre du Conseil d'administration du C.C.F.M.

LL: Que vous inspirent les di- versos déclarations de M. Char- tier?

JY. Rs: Je dirai simple- ment que ce sont des re- marques politiques face à la situation du Centre Cul- rel, Plus exactement, les commentaires de M, Char= ter sont pour lui d’un or= dre que j'appellerai politi= que,

LL: Diriez:vous la même chose des commentaires de M. Paul Marion?

JAY, R,: Evidemment, Je suis content de voir que M, Paul Marion prend intérêt au Cen= tre Franco-Manitobain, mais je trouve dommage que ses remarques soient: un ordre purement politique comme celles de M, Char= ler,

LL: Estoe que la question du CCFM pas présentement en train de s réduire à une par. tie da ping-pong politique?

JY. R: Elle pourrait cer= tainement le devenir si les politiciens continuent à jouer avec et à en faire une balle, Mais nous n'en sommes pas encore là, Pas autant que les politiciens semblent le dire,

LL: Comment voyez-vous la démission de M. Monnin?

JY. Re La démission de M, Monnin est son affaire, Ce n'est pas à moi de l'In- terpréter, Maintenant, l'une des raisons qu’il donne est la question des négociations avec le fédéral; le Consell d'administration en à discu= té, I ya des points de In politique de M, Desjardins qui ne sont pas clairs, S'ils se clariflaient dans le sens qui semble apparaître, ce serait inacceptable pour le conseil, Entre autres, nous croyons que la politique énoncée par la Province, en ce qui concerne le pare tage des fonds entre le fonc= Hionnement et le maintien du centre, doit être défendte par la province elle-même, Cela n’incombe pas au Cone sell d'administration de la faire valoir auprès du gou= vernement fédéral,

LL: Est-ce que vous ne ponsez

pas que M. Desjardins vou

drait vous faire prendre catte

responsabilité pour ne pas s'an-

gager lui-même, alors que des

élections partielles à St'Bonifa- 8 sont pas exclues?

JY, Ra Pas nécessai- rement, Je pense plutôt qu’il volt le C.s, d'une autre fa-

gon, ILestremarquable qu'a= près nous avoir enjoint à négocier nous-même avec le fédéral, 11 a fait les dé- marches pour faire venir les fonctionnaires fédéraux dans la Province, Bien sûr, A1 s'était déclaré prêt à nous y aider; mals là, c'est lut= même qui avait pris lAnte tiative, et ce sont les fonc= Honnaires fédéraux et pro= Vinctaux qui se sont rencone trés en premier, le 2 octo bre, avant que les premiers ne nous vofent,

LL: L'argument majeur que M. Desjardins développe au: tant dans sa lettre à M. Monnin que dans sa conférence de presæ, c'est que le CCFM est avant tout l'affaire des franco manitobains. En conséquent c'était à nos associations de se grouper pour élaborer ensem- ble une politique culturel Dans un sens, cela paraît con tradictoire avec le Bill 49 qui a formé un conseil

cun_ responsable d'association M. Desjardins évo-

nés qui viennent maintenant lui demander d'intervenir?

JY. Re: Tout ce que je peux dire, c'est que si on peut avoir l'impression d'un manque d'accord de notre côté, il faut aussi remare duer qu'on est dans un pro= cessus de négociations et qu’on attend de voir qui va faire les premiers pas, Il me semble que la politique annoncée par M, Desjardins est un premier pas et non quelque chose de définitif, et qu'elle est bonne dans ce sens,

LL: Un autre point d'achoppe- ment est la question de la sou: mission préalable au ministre des accords de location de sal: les. Qu'en pensez-vous?

J.Y, Ra Peu de choses, car encore là ce n'est pas clair, On ne nous dit pas ‘vous devez le faire” mais ce se= rait souhaitable”, J'en ai discuté avec des fonction- maires, et il semble s'agir plus d'information à leur transmettre que de contrôle à subir, Dans ce cas, je ne vols pas quel serait le pro= blème; mais s'il s'agit d'un contrôle, c'est à se deman- der pourquoi le CA existe ? C’est d'ailleurs la question que nous nous sommes po= s6e,

Li: Une outre critique que l'on entend maintenant, c'est que, nonobstant le fait que la discrétion peut être tactique- ment at psychologiquement né. cessaire pendant des négocia- tions, tout s'est fait plus où moins secrètement, par dos échanges de lettres personnel. les où dans des réunions à huit clos. La population franco-me- nitobaine n'e-t-elle pas le droit d'être informée de ce qui se passe s'il est vr

pramière concernée?

J.Y. Re: Je pense que la po= pulation doit être informée, mais que, pour cela, 11 faut avoir quelque chose À lui dire, M, Desfardins a°en- voyé une lettre, qui n’était pas claire à notre avis; mais Al a aussi fait une conférene ce de presse, Avant d'in-

ivrmer la population de no= tre côté, {1 nous semblait nécessaire d'éclaircir les détails de la lettre qui en avalent besoin,

LL: Dernibrement, un sous comité a été formé pour tenter de réunir tous les groupes exis- tants, Pourquoi cela n'a-til pas été fait plus tôt? Pourquoi catte décision sulement main: tenant?

JY, Ra I yen a eu un à un moment qui devait exami- ner à la fois les questions du budget et de la program mation, Ce qui s'est passé, semble-t-11, c'est qu'il n'a pas eu suffisamment de temps pour s'occuper de la programmation, C'est pour= quol, à l'approche de l'ou= verture du Centre, nous a= vons décidé de dissocier les deux questions et de faire deux comités,

LL: Ne te il pas il que de faire une planification maintenant, au moment où s'imposent les problèmes prati- ques, et qu'il n'y en ait pas eu de faite avant, Je veux parler d'une étude des besoins, d'un recensement des moyens déjà disponibles et des potentiels, destinée # mettre sur pied une politique globale avec tous les outils adéquats, N'est-ce pas un peu tard pour faire quelque chose de sérieux et d'officace?

D'accord, un peu

Mais pour ma part J'ai toujours vu le nouveau Centre comme une continua= tion de celui qui existe ac= tuellement à St-Boniface, a= vec à peu près la même po= litique, Des programmes d'ordre provincial ÿ ont été lancés, qui sont très inté- ressants,

Maintenant, quand on par= le de planification, 1l faut voir ce que ça donne concrè= tement, Je fais partie de= puis trois ans du CA du CC de St-Boniface, et je ne pour rai pas prévoir sa politique trois ans à l'avance? Ça dé- pend des personnes impli= quées, des besoins qui ap= paraissent au fur et à me= sure, des fonds qui sont dis= ponibles, etc. L'idée a cire culé que le CCFM serait quelque chose d’entièrement nouveau,

LL: Justement n'y avai un choix qui s'imposait là, en- tre une politique de spectacles et une politique d'animation, mLouis Hébert critiquait fort cette ambiguité il y a deux mois. Prestige où travail de fond? Pour faire du travail de fond, il faut une planification ivoment à long terme?

JY. R« Non non, On en à discuté dès avant L'été, et tout le monde était d'accord pour voir dans le CCFM un centre d’antmation-diffue Sion, Personne ne voulait en faire une salle de spec= tacle,

LL: Est-ce que les groupes cul. turels ont réellement manqué d'initiative, ou_ saventils ce qu'ils veulent? Ont-ils compris la nécessité de travailler en semble, aû moins sur un mini mum de points?

JY, Ra I ne s'agit pas de se relancer la balles, I semble que les groupes at= tendalent des directives de notre part, De notre côté,

nous voulions savoir préci= sément ce qu’ils voulaient faire, et c'est pourquoi nous avons mis ce comité sur pled, En ce qui concerne les loyers par exemple, nous avons fini, devant le silence général, par faire une pro position précise, pour nous entendre dire aussitôt que notre politique n'avait au cun sens, C'était peut-être notre faute, mais c'est fa- clle de ne pas se tromper quand on laisse les autres décider,

Suftisait parler de 1oyi

et d'appeler ça ‘une politique culturelle”? Ne serait-ce pas 1à le cosur du problème?

JY. Ra Certains organis- mes en ont profité pour nous exposer leur philosophie de l'action qu'ils envisagenient dans le centre, Un d’entre eux nous a écrit pour nous assurer de sa collaboration et nous propaser de diseu= ter (N s'agit de Roland Mahé du Cercle Molière — NDLR — }, Cela nous a ene couragé, Enfin, fl y avait un groupe qui ne nous considé= rait pas comme le gros mé chant loup administratif qui ne comprend pas les artis= COR

LL: N'est-ce pas justement vo- tre devoir vis-à-vis de la popur lation que de vous entendre?

J.Y. R: Absolument! D'où le comité que nous avons créé lundi,

LL: Est-ce qu'un directeur va être embauché maintenant?

J.Y, Rs: Nous devons en par= ler aux employés du Centre de St-Boniface et à Jean- Louls Hébert,

LL: Ce demier est-il un candi. dat sérieux?

J.Y, R: Pas Seulement sé- rleux; nous allons lui de- mander de continuer le tra= vail, Acceptera-t-il, c'est une autre question, 1 est vrai que cette question se pose depuis déjà deux mols, où au moins un, mais Jeane Louis était parti pendant tout le mots de septembre.

LL: Sur un autre plan, voyez vousla possibilité d'une recon- sidération de sa démission par M. le juge Monnin?

J.Y, Ré: Peut-être, c’estune question qu'il faut poser au Juge lui-même, .

LL: Le CA accopterait-il enco- 8 son autorité?

JY, Ra; C'est une affaire entre lui et le ministre, et non entre lui et nous, Ac tuellement, nous ne pouvons avoir affaire qu'à des fonc tionnaires, puisque le mi= nistre est en Belgique, Le retour de M, Desjardins seul permettra donc de le savoir, En tout cas, l'offre de fl= nancement de M, Desjar= dins, aussi critiquable qu'el- le nous paralsée, a eu au moins le mérite de lancer les négociations, Il est seu lement malheureux que ce soit venu si tard,

LL: Avez-vous délimité exacte ment vos besoins de fonds?

J.Y, R.: Globalement, ils se chiftreront à environ $250,- 000,

LL: Est-ce que les 50,000 dé- jà accordés sont suffisants pour

JY. Rs Non Nous avons présenté un budget avec un déficit administratif de 362,= 000 pour TROIS MOIS, Cela équivaut à peu près à $200,- 000 par an, La politique an noncée nous offre $50,000 SI nous en trouvons encore 850,000 ailleurs. Nous see rions donc obligés de faire des coupures dans les pré= visions,

LL: Estce que l'offre gouver. nementale n'est pas faite pour ouvrir le bâtiment sulement, ou doit-elle être. considérée comme une offre finale?

dY, R Notre demande de fonds pour ouvrir, avoir un concierge, etc., était dis= tincte de notre budget glo= bal, IL y avait urgence et il nous fallait une avance, Le ministre nous offre tout de suite $25,000 à retrancher d'un octroi définitif de 350, 000, à charge pour nous (Mais en fait pas vraiment pour nous) d'en trouver 350, 000 autres, Si c'est vrai= ment définitif pour le mi nistre, cela ne peut l'être pour nous

LL: Ferez-vous une conféren- ce de presse, quand Ia situatil se sera démèlée, pour informer la population?

JY, Re: Nous n’en avons Jamais parlé de façon offle clelle en CA, sauf en fin de réunion et tout le monde était d'accord, Je ne ver- rais aucun problème per sonnellement à ce qu’il yen ait une après chaque rêu- non,

LL: Existe-t-il des dissensions à l'intérieur du CA?

JY, R: I y a des divergen- ces d'opinion, tout au plus, Et c'est parfaitement nor= mal.

LL: À quel point la population devraitalie participer au finan- cment? Peut-on lui deman der de participer sulement de cette façon, sans garantie de répondre à ses besoins réels? Poutælle se sentir concernée par ce qui se passe?

JY, Ra La population par= ticipe déjà par ses Impôts, puisqu'il s’agit d'un édifice public, mais le gouverne= ment s'attend à ce qu'elle montre un supplément d'en= gagement de son propre chef, Cela me paraît valable, C’est dans ce sens-là que nous lançons une souscription, et que nous envisageons une formule d'abonnement-coti= sation au CCFM, Mae je ne crois pas que l'on puisse attendre plus: la ‘population n'est pas element nome breuse d’abord, ni si riche, Dans les autres Centres de la province, la participation populaire est d'ailleurs lj= mitée par les mêmes fac- teurs,

———————————.—.—……………………....."û““ûûîûîûî ee LA LIBERTE, mercredi 10 octobre 1973 / 13

- (spectacles et arts)

FULUS à de VALLE

SAMEDI 13 OCTOBRE 24h30 - CINEMA, ‘‘L'Hom= me à la tête félée’’, Réalisé par Irvin Kershner, avec Sean Connery, Joanne Wo0d= Ward et Patrick O’Noal, Un poète méconnu vit d'expé= dients, Sa femme s'inquiète de ses crises d'humeur et d’une subite incapacité d'é= crire, Aussi décide=t-elle de le confier à un psychiatre, Le poète se réfugie à la cli= nique du médecin, 1 y subit une opération dangereuse au cerveau, (US,

14 OCTCBRE

CLUB, ‘Un

homme à brûler’, Drame social réalisé par Valentino Orsini, Paolo et Vittorto Ta= viani, avec Glan Maria Vo lonte, Didi Perego-Spyros Focas, Turi Ferro, Vittorio Duse, Lidia Alfonsi, Marina Malfati et Sandro Sperli, Constatant que la distribu- tion de terres expropriées au profit des paysans n’a pas encore commencé} un hom= me obtient de ceux=ci qu'ils labourent et sèment, Mais la mafia veille (It 62)

CEWFTeB

HORAIRE DE BASE

SAMEDI 13 OCTOBRE

8:85 Ouverture et horaire

9:00 Mini-fée

9:30 Yogi et Popotame

10:00 Téléchrome

11:00 Mon ami Ben

11:30 Lossio

12:00 Psstl Pssti Aie

13:00 La sôrie mondiale de bassball

15:30 Echos du sport

16:00 Bagatelle

17:00 La pince à linge

17:30 Téléjournal

17:40 Nouvelles du sport

17:50 Politique fdéraiu

18:00 Le monde merveilleux de Disney

19:00 La soirée du hockey

21:30 Téléjourna

21:48 Nouvelles du sport

22:00 Le foatball profession: nel canadien

24:30 Cinéma

DIMANCHE 14 OCTOBRE

8:65 Ouverture et horaire 9:00 Grangallo ot Petitro 9:30 Le Roi Léo

10:00 Une fleur m'a dit

10:15 Le Jour du Seigneur

11:00 30 Dimanche

11:30 Fantaisie lyrique

le mondiale de

En cas de pluie

Football américain 14:30 Echos du sport 15:00 La somaine verte 16:00 D'hier à demain 17:00 5 D 18:00 Politique atout 18:30 Téléjournal 18:40 Nouvelles du sport 18:80 Politique provinciale 19:00 Quelle famille! 19:30 Les beaux dimanches 22:30 La flèche du temps 23:00 Téléjournal 23:16 Sports-dimanche

30 Rencontres 00 Cinë Club

LUNDI 15 OCTOBRE

9:10 Ouverture et horaire 9:15 En mouvement Les Oraliens 100 tours de Cantour Chibaukis Oum, le Dauphin blanc Thibaud ou les croisades Lo gourmet Farfolu Les chevaliers du cie Fépinot Boubou Téléjcurnat Femme d'aujourd'hui Cinéma Bobino Maigrishon et Gras Dou be Oaktari Cher oncle it Actualités 24 Mont-Jove Destination: Canada Jeson King Los forges de St Maurice Les Outardes Tééiournai Nouvelles du sport Appelez moi Li Cinéma

MARDI 16 OCTOBRE 9:10 Ouverture et horaire 9:15 En mouvement 9:30 Les Orallans

16:30 Nic et Pic

17:00 Daniel Boone

18:00 Tomai

18:30 Actualités 24

19:00 La série mondiale de baseball

21:30 Madame et son fantor

22:00 La P'tite semaine

22:30 Téléjournol

22:45 Nouvelles locales et sport

23-00 Appelez moi Lise

24:00 Cin

MERCREDI 17 OCTOBRE

Ouverture et horaire En mouvement

Les Oratiens

Les 100 tours de Cer Ciak

Contes d'en

Mon pays et le sion

Le gourmet farfelu

Le Comte Yoster à bien Vhonneur

Les wspiègies ‘rien Boubou

Téléjournal

Femme d'aujourd'hui Cinéma

Bobine

Picotine

Cent filles à marier Docteur Simon Locke Actualités 24

La série mondiale de baseball

Sprint

Au point {affaires publ ques locales)

Téléjournal

Nouvelles locales et sport

1 18 OCTOBRE

Ouverture et horaire En mouvement

Los Oratiens

Les 100 tours de Centour Minute Moumout

Fablio le magicien

Lance Lot, agent secrnt

Les éhavaux du Actualités 24

La série

Dont ie

Téiéjourn

Nouvelles locates et sports Appelez moi Li

Les aspioi

VENDREDI 19 OCTOBRE

9:10 Ouverture et horaire 9:15 En mouvement

9:30 Les Oraliens

9:46 Lus 100 tours de Cantour 10:00 Au jardin de Pierrot 10:15 Hippolyte et ses amis. 10:30 Les animaux chez eux 11:00 Le gourmet farfelu 11:30 La grande mventure 12:00 Fanfralucha

12:30 Boubou

13:30 Téléjournat

13:35 Femme d'aujourd'hui 14:30 Cinéma

9:45 Les 100 tours de Centour 16.00 Bobino

10:00 Minute Moumout

10:15 Les contes de la rivo

10:30 Contes tiques

11:00 Le gourmet farfelu

11:30 Laurel et Hardy

12:00 Francis au pays des grands fouv

12:30 Boubou

13:30 Téléjourn,

13:35 Fomma d'aujourd'hut

14:30 Cinéma

16:00 Bobino

14 / LA LIBERTE, m

16:30 Sol et Gobaiet 17:00 Boney

18:00 Skippy, le kngourou 18:30 Actualités 24

19:30 Marcus Waiby, M. 0. 20:30 Hors sèrie

21:30 Tournesol

22:00 Qui-Vive

22:30 Téléjournal

22:46 Nouvelles loco 23:00 Appelez-mol Lise 24:00 Cinéma

LUNDI 15 OCTOBRE

14h30 — CINEMA, ‘La vie est belle”, Comédie réal= sée et interprètée par Ro= ger Plerre et Jean-Marc Thibault, avec Noël Roque= vert etColette Richard, Deux amis travaillent dans un ma= gasin de disques, Après a= voir gagné une maison en banlieue, prix d'un concours radiophonique, ils dâcident de l’habiter avec leurs fem mes, (Fr, ?56)

24h00 - CINEMA, ‘La Lou= tre”, (La Corde au cou), Drame policier réalisé par Joseph Lisbona, avec Jean Richard, Dany Robin et Ma= gali Noël, Un homme rêve chaque nuit qu'il assassine sa femme, D se rend chez un psychiatre où il retrouve un amour de jeunesse, [ décide alors de tuer safem= me, après s'être préparé un alibi, (Fr, ?65)

MARDI 16 OCTOBRE

1h30 = CINEMA, ‘La Die gorne, caporal de France”, Film d'aventures de Robert Darène, avec François Pé. rier, Rossana Podesta, Ro= bert Hirch et Henri Cogan, Le caporal La Bigorne est désigné pour mener una ex= pédition contre les pirates de l'océan Indien à bord d’un vieux bateau La croisière ressemble à une fête parmi les soldats de Louts XV, jus= qu'au moment où ils sont pris en chasse par Un cor- saire, (Fr,=1t, 97)

24h00 — CINEMA, ‘‘LAlith””, Drame psychologique écrit et réalisé par Robert Ros= sen, avec Jean Seberg, War- ren Beatty et Peter Fonda, Un jeune homme s'engage dans une institution privée pour malades psychiques, 1 ne tarde pas à s'éprendre d'une patiente, pour qui l'a mour et la passion ne con naissent aucune loi, (USA 64)

MERCREDI 17 OCTOBRE 14h30 - CINEMA, ‘Mon cue ré chez les pauvres!”, Co môdie réalisée par Henri Diamant-Berger, avec Yves Deniaud, Ariettyet Raymond Bussières, Un brave curé de campagne, sans argent pour réparer le toit de son église troque un Christ ane cien contre un Sacré-Coeur sulpicien. Hélas! ce Christ est une pièce d'art, (Fr. "56)

24h00 = CINEMA, “La Re= constitution’”, Drame social

FILMS À L'ÉCRAN

A1 MCN VOYAGE

Film Canadien, Comédie réalisée par Denis Héroux, Principaux interprètes: Jean Lefebvre, Dominique Mi- chel,

Jean-Louis Cartier, un Français établi à Québec et marié à une Canadienne, Da= nielle, décide d'accepter un poste à Vancouver, Le cou= ple part donc en direction du Pacifique avec ses deux enfants, se proposant de camper en route à l’aide d'u= ne roulotte, Les mésaventu= res ne manquent pas au Long de cette odyssée, À leur ar= rivée à Vancouver, Jean- Louis est confondu avec un industriel français, De la,

réalisé par Lucien Pintile, avec George Constantin, mil Botta, Georges Mihaita et Vladimir Gaitan, Etre en état d’ébriété et malmener le tenancier d'un bar est passible, en Roumanie, de trois ans de prison, À moins que les deux coupables n’ac= ceptent la reconstitution des faits sous L’oœlt de la camé= ra, Un jour, au cours d'une telle reconstitution, d'un incident banal, on passe au drame... (Roumatn 69)

JEUDI 18 OCTOBRE 14h30 — CINEMA, ‘C'est arrivé à Aden”. Comédie réalisée par Michel Bois= rond, avec Dany Robin, An= dré Luguet, Jacques Dacq= mine et Jean Bretonnière, Une troupe de théâtre am= bulant se trouve bloquée à l'étranger, Les officiers de la garnison courtisent Les trois vedettes débarquées dans leur ville, (Fr, ’56) 24h00 — “LES ESPIO

En vedette: iobert Culp et Bi Cosby, ‘Lori’, Robin= son et Scott ont la mission d'éclaircir deux meurtres qui ont été commis dans une bofte de nuit où Lori une chanteuse noire chante,

VENDRE DI 19 OCTOBIE 14h30 - CINEMA, ‘Un mur à Jérusalem”, Montage d'actualités et de documents réalisé par Frédéric Rossif et Albert Knobler, I y a 2,000 ans, destruction du Temple et dispersion des Juifs, Antisémitisme, ghet= tos, arrivée des premiers colons en Palestine, guerre de 1914-1918 et promesse des Anglais aux Arabes et aux Juifs de leur remettre la Palestine, Lutte israélo= arabe, seconde guerre mon= diale et hitiérisge. Créa- tion de l'Etat d'Israël (14 mars 1948) Arrivée au pou= voir de Nasser, Guerre des Six Jours et arrivée du gé= néral Layan, (Fr, *69) 24h00 — CINE MA, “La Vieile le Dame indigne”, Etude psychologique réalisée par René Allio, avec Sylvie, E= tienne Bierry et Malka Ri- bowska, d'après Brecht, Trame musicale de Jean Ferrat, Madame Bertini a soixante-dix ans quand Son mari meurt, À l'étonnement de ses enfants, elle dâcide de vivre... Elle mange au restaurant, prend des va= cances, (Fr, 64)

Le scénariste tenait un thème riche en possibilités satiriques qu'il s'est cep dant contenté d'explorer en surface avec des situations assez faciles, Le film n’en est pas moins assez plai= sant et la mise en scène moigne du métier du réali- sateur, Dominique Michel Joue trop continuellement sur un seul ton, alors que Jean Lefebvre, avec son Sa voir-faire de comédien ex= périmenté, arrive à conférer quelques nuances à un per- sonnage stéréotypé,

Cette comédie inégale ba= se ses situations comiques sur une présentation cari- caturale des problèmes de communication entre Cana=

CKSB RADIO-CANADA

FAISONS DE LA MUSIQUE — l'our la première fois, cette saison ons offrons deux séries d'émissions seulires destinées d'une part aux enfants de 8 e1 9 ans les lundis et jeudis, à partir du 15 octobre. etes mercredis, à partir du 17, pour les enfants de 7 ans. Les émis sions seront diffusces à 13h10. Le Ministère de l'éducation a four

le matériel correspondant aux professeurs de musique, Profitez bien de otre émission, elle est bien faite et plaira aux élèves

LE HOCKEY — | ne nouvelle saison commence dans la Ligue natio- nale de huckey elles Canadiens de Montréal, malyré la perte de joueurs comme Ken Dry den. Réjean Houte et Mare Tardif, tenteront 1 conerver la Cape Stanley remporté de blante manière la son dernière

JEUDI 11 OCTOBRE

11:05 RADIO SONDE Sujet libre

12:30 INFORMATIONS AGRICOLES — C'est une émission de na ture à intéresser les cultivateurs aussi bien que les consominae teurs: elle est préparée et animée par Louis Molin, UN ARTISTE SE RACONTE. Chanteur populaire, roman- cier, auteur de piéces de théâtre, peintre, producteur de dis ques, MOULOU DJ a touché à bien des facettes du monde ar. üstique. Passionné par Loutes ses entreprises, il se raconte au micro de Jeandaul Nolet, depuis déjà mardi ACTUELAMANITOHA 'Eniésion locale de participation, see des hromiques régles au a consamination. l spectacles, les films, listoire et * À petit feu”, On vous invite d'écrire aux soins de l'émission, à nous faire syvoir ce qui se passe dans votre organisation où votre localité, L'équipe d'Ac tel s'est déplacée — à StLazare et Ste-Rose en fin de sem ne eLelle a rendra dans d'autres localités ultérieurement

20:00 PREMIÈRES - À l'affiche, “Fievres” de Marie-Claire Has:

1 PE: Dyne Mouse réalisation: Madeleine Gérome

2 CAPPELLA — Interprétations du choeur paly technique de Montréal, sous La direction de Marcel Farencelle…"

23:40 JAZZ ET BLUES Au programme : *Understandin Roy Hrooks par l'auteur — “Some Echoes” de Gibbs par Gary Burton» “Bee Vamp d'Éce Dolphy par l'auteur

VENDREDI 12 OCTOBRE

11:05 RADIO SONDE — Le ralliement du rire.

19:30 ORCHESTRE SYMPHONIQUE Ouverture “Egmont” et Concerto no L. opus 15 de Beethoven: Symphonie alpestre, opus 64 de Strauss, avec Michel Ueroif au piano et l'Orehes tre symphonique de Montréal, sous la direction de Decker. “Portrait de Graham Greene”, avec l'invité, Georges Belmont, ami de Joyce et de Heckett, poëte et romancier.

23:30 JAZZ FT BLUES Au programme “Cryin the blues” de Liditnin® Hopkins par l'auteur = “Reunion Blues” de Jack- son par Oscar Peterson — "Fine and Mellow de Billie Haiday par l'auteur “lues” de Giuffre et Russel par les auteurs

SAMEDI 13 OCTOBRE

2403 PYJAMA ET BROSSE À DENTS Emissions de “nouveau ar Germain Masicotte 13:00 DISCOTHEQUE OUVERTE — Les auditeurs demandent les disques qui leur plaisent, au no 036-1090, en faisant les frais d'appel en cas d'appel Interurbain.

Nous diffuserons la partie de BASEUALL (l'heure reste à communiquer.

DIMANCHE 14 OCTOBRE

Partie de BASEBALE, dont nous ne connaissons pas encore L'heure de diffusion.

LUNDI 15 OCTOBRE

13:30 FAISONS DE LA MUSIQUE -- Premiére émission de musique destinée aux écoliers de # et 9 ans.

MARDI 16 OCTOBRE

21:30 LES GRANDES RELIGIONS = C'esttine loue série d'émis sions qui portera sur le judaixme et qui commence sur nos or. des. L'étude de cette religion ne peut manquer d'intéresser les auditeurs puisque c'est à partir de données du judatsme arr cien que ce sont peu à peu constitués en systèmes religieux autonomes le christianisme d'abord, puis L'Idam,

Partie de HASEBALL (heure à communiquer)

diens des deux langues, pour des promenades, Lead= Pour tous — à voir, better se méprend sur l'in- térêt que lui porte Lady THE HIRELING Franklin et. Dans un style discret et Drame psychologique ré- précis, du moins dans la pre= alisé par Alan Bridges, d'a= mière parie, le film expose près le roman de i..P, Hart- avec subtilité le développe- Principaux interprètes: ment des relations entre les rah Miles, Robert Shaw. personnages en même temps Lady Helen Franklin sort qu'il signale clairement de clinique après avoir été l'existence des barrières soignée pour une dépression sociales, L'ensemble s'avè- à la suite de la mort de re done fort intéressant mê- son mari, Elle engage la me si la conclusion est un conversation avec le chauf= peu trop facile et évidente, teur de la voiture de louage L'interprétation des deux qui la ramène chez elle, rôles principaux est d’ail- Comme celte expérience la leurs remarquablement as= réconforte, elle prend l’ha= sumée par les vedettes, bitude d'engager ce chauf- Classification: Mature, feur, un certain Lendbetter,

redi 10 octobre 1973

(spectacles et arts)

Jeunesse-Canada-Monde au Centre Culturel

en 1971, elle reçoit dessub- partition sociale etéconomi- “Notre accueil au Mani= ventions du Secrétariat d’E- que de la population cana= toba fut des plus chaleureux, lat, Elle vise à procurer à dienne, participent à cepro= et notre travail au Centre des jeunes les moyens de gramme, consiste surtout en décora= vivre une expérience inten- En tout, plus de 550 jeu- tions, aménagements des se d'éducation et de forma nes provenant de quatre con= caux et du secrétariat géné= tion personnelle par un pro= tinents œuvrent au dévelop= ral, Nous avons aussi visité gramme d'échange pluri-na- pement collectif d'une sol- les sites historiques et quel= Honal s'appuyantsurla come xantaine decommunautéslo= ques villages francophones, munication interpersonnelle cales, au Cameroun, en Ma= Nous allons sûrement gar- et l'immersion socio-cultu- laisie, au Mexique, en Tuni- der un bon souvenir du Ma= relle, Près de 240canadiens, sie, en Yougoslavie, au Sé- nitoba” de nous dire Mile choisis au prorata de la ré- négal et aux Iles Fidjl, Arseneau,

° EN VEDETTE:

che à droite: Hélène Cyr, Ont., Sabine Von Ro- 0.000009000000000e

+ C«B., Mike Allen, Ont., Nicole Dupéré, Ont., David Petrosky, Alta, Juanita Hernandez, Mexique, Claire Fortin, Ont., Margot Arseneau, N.-B. AL Wood, Qué., Marie-Josée Harec, Qué., Arif Ghory, Terre-Neuve.

Dix Jeunes canadiens Ve- ensuite aux Maritimes où il à la disposition des commu nus d'un peu partout tra- sera rejoint par le groupe nautés et des groupes qui vaillent depuis le 15septem= du pays-êchange, soit le demandent de l’aide, bre au Centre culturel de Mexique, Le séjourau Mext- Jeunesse Canada-Monde Saint-Boniface, ‘C'est un que, après Noël, sera d'une est une association à but FRAC LLC projet d’un mois, dansleca- durée de près de six mois non lucratif, offrant un pro= dre du programme Jeunes= et là encore les jeunes, à- gramme jeunesse à dimen-

se Canada-Monde”, nous a gés de 16 à 20 ans, seront sfon internationale, Fondée JEUDI - VENDREDI - SAMEDI

dit Margot Arseneau, moni= trice, Le groupe se rendra les 11-12-13 octobre

AU 100 NONS Orchestre JOHNNY CLOUTIER NORWOGD PEC ACLE: GALA N'oubliez pas votre soirée de film le lundi soir

JENELLERS 12 & (octobre BINCO à la salle des banquets

320, avenue Teché Le SAMEDI 13 octobre 1:30 p.m. Tél. : 247:2790

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A DECOUPER ET CONSERVER

LA LIBERTE, mercredi 10 octobre 1973 / 15

spectacles et arts

Activités au C.S.B. Les Gais Manitobains présentent l'Atelier octobre

Comité des relations ex- lège augmente à chaque an- térieures: Cette nanée, au née, Le Collège ouvrit ses = Conscients des posstbills … pout- n noyau d'équipe cherchiste el professeur de Collège de Saint-Boniface, portes à près de 400 étu= tés dans le loisir-danse, fol= de danse, danses Canadienne, 11 y a un comité des rela= dlants dont 150 nouveaux, Le lement ambitieux, grâce au L'organisation de l'Ale- 22 Michel Landry (Conseil ane tn GaMPrè® du tons extérieures créé en pourcentage d'accroisse- Conseil Canadien des Arts Lier sera des plus compé- Canadien des Arts Populal- turel où de Mme Raymonde vue d'informer les gens de ment de la population colé- Populaires, grâce à In Fé- tentes et des plus Inéres= res) danses Intermtlonales, Dxsrochers (243-1010) le l'extérieur des activités giale pour 1979-1074 est de dération des Loisirs-Danse Santos, Depuis l'inscription, 3 - Lucien Loiselle (Gais plus Lt posslie, Collège, + du Québec et au fonds d'a= vendredi sotr, fusqu'àlnclô= Manitobains) danses récrén= — Nous n'acceptons que cent

Tournoi d'automne: Le 2 mimation culturelle reçu du ture, dimanche après-midi, tives, 00 Lust printer septembre, tous les étu- “PETITE ANNONCE" Centre Culturel de Saint- tout votre temps sera üccu= Rens, enseignement, venu, premier servit diants de la neuvième et de Boniface, les Gais Manito- pé, L'enselgnement sera de coucher” soirées, déplace la dixième année ont parti- Attention, Attention, At- bains organisent un atelier la plus grande qualité: FREE LOU ab Po ES = cipé avec enthousiasme À tention, ce n'est pas la fn provincial de danse, Intitulé 1 - Jean Trudel (Fédération inseripion minime de cinq OU un tournoi d'automne, La du monde, mais presque!!! ‘Atelier Octobre” parce Loisir-Danse du Québec) re= semaine suivante les étu- Croyez-moi I! Qu'il se pans di 19 aù 21 É diants de Ia onzième et de Imaginez-vous qu'il ÿ a octobre, nous prévoyonslane eue la douzièmeannée onteuleur eu au Collège le 9 octobre cer notre antmation de dan= Cu Lidil, & WU Ld D) tour, Le but de ce tournoi le lancement NUN PAS d'ü- se au niveau provincial avec Vents V'ave est d'amener tous les étu- ne balle de baseball, NI de cette activité, ASSURANCES — IMMEUBLES — HYPOTHEQUES diants, anciens et nouveaux, tennis, MAIS d’untirage NON L'intention est de donner ADMITIISTRATIONS DE PROPRIETES äà mieux se connaître, Les PAS de culottes, NI de Va= ja “manie” de la danse à 100, édiice Poris — Téléphone: 943-5408 — Winning 2 étudiants ont participé aux ches, MAIS de billets NON {tous ceux qui veulent s'y sports suivants: le football, pas d'avion ou de train, exposer, L'intérêt est là, Il le soccer et le drapeau, MAIS de loterie au coût ml- Swgit de l'explolter systé=

nime, même très minime de a 1 ême très min matiquement et c'est pour

Vorage-changes Le vens OO NONPAS GANG MAR Een ei ei pour MAGASIN DE CHAUSSURES dredi 28 septembre, legrou- de cent Ent ae en+ dons cinq participants ächa- À pour dames, hommes et enfants - Elégantes chaussures - pe d'étudiants qui ont parti- Courage beaucoup de ramas= que Comité Culturel et Cen- 6 se N Ë 4 Ciné au voyage-échange cet 8er les canls qui vous pas= fe Cuilurel: GBjE formés REPARATIONS DE CHAUSSURE, Trois programmes été ont reçu leur hôte du sent dans les mains, même En pus nous invitons les en un seul Québec, Nos visiteurs ont dans celles des autres “5l jeunes des Écoles secondai- J -P GU AY à parti à nos cours atee Vous vue” arte que Gus ca ui on apprécie Ca a pour vous aider plaisir, les 1, 3 et 5 octo- Voulons vous apporterlajole nos ateliers aux journées 9 “à à ; bre, Hs veulent comfre d'être le 5e réputé: RCA Mélo-Mani, de bien vouloir Fe tee à perdre du poids la vie française au Collège, “Victor” (qui veut dire g s'inscrire, Les moniteurs D ot aussi Les rat eu He Télephone: 233-1119 pour de bon de Winnipeg et de Saint-Bo= 0 jeunesse et les emballôs du niface, Comité des relations Comité Jeunesse sont spé

extérieures, du C,S,B,

cialement invités À s’inscris Nombre d'étudiants: La (secondaire), SA Le programme

prniadon aiudiants qu CGR der Gcubre, nos compos À EMILE ELECTRONIC Weight Watchers organiser deux autres fins > Fe G n: St Adolph =

AU 100 NONS PR ES ae agnon, St-Adolphe —T— PEC' 'ACI E"GAIL M es menus st meneuses se 4N4 AR4NA PARA danse, des personnes rese

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- Une fin de semaine de danse, plai= Tous es lundi

sir, et fraternité, présentée par les Eglise anglicane St Philippe

Taché & Eugénie Gais Manitobains, Pous ceux qui exigent la perfection Fousles lundi: à 20 heures

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Leone À 16h00 dimanche, le 21 ÉMILE TOUCHETTE Tous les mardis: à 20 heures

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Michel Landry (C.C. A.P.) dan- 18 octobre “un Homme Er uNE FEMME" — (Roman, D ANS sn Souleurs) avec Anouk Aimée et Jean-Louis ïgnant. Lucien Loiselle (G.M.) danses récréatites 15 novembre “souRNAL INTIME" — (Drame psychologi ne mes que, en couleurs). Avec Marcelo Mastroianni.

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16 {LA LIBERTE, mereredi 10.oetobre 1973

[SPORTS Nouveauté à l'Étoile du Soir DANIEL

(La Salle, Manitoba) POouLIN À

La scène sportive ne manque pas d'activités, un peu partout dans les grandes villes nord-améri- caines. Winnipeg n'échappe pas à ce phénomène, et présentement, deux sports d'importance retiennent l'attention.

Le football, tant professionnel que collégial ou a- mateur, jouit d'une popularité à toute épreuve dans le coeur des canadiens de l'ouest. Ainsi, après avoir connu une saison pleine de succès, les Blue Bombers se retrouvent cette année en pleine cave du classe- ment, partageant ce douteux honneur avec des ha- bitués à ce rang, les Lions de la Colombie-Britan- nique. Nonobstant ce fait, les foules se maintien- nent au stade local et, il faut le reconnaître, le spectacle n'a pas perdu de son éclat, le jeu étant tout aussi passionnant et plein de rebondissements. D'ailleurs, il faut se méfier des chiffres, ou, tout au moins, il faut savoir interpréter des statistiques. si 1 < Il s'est produit dans la ligue canadienne de foot.

PL pee 4 Fe CRIE ball un renversement de situation cette saison: la _— nn £ “ conférence de l'ouest, elle qui dominait sa soeur

de l'est l'an dernier, offre un rendement très in-

présavoir : férieur à celui qu'elle maintenait ces dernières sai-

visité lés Laurentides au sons. Les Bombers ont faibli, c'est un fait; mais Chic où Les chalets de sb , . que dire de la débandade des Stampeders de Cal- sont à la mode, que M, Mauc gary qui viennent d'encaisser deux superbes défai- rice Sherwood eut l’idée de dis A ee tes devant les Argonauts et les Alouettes? Quant construire un chaiet sur son 4 + aux Eskimos, ils n'ont tout de même pas su mieux terrain situé à mi-chemin RM faire qu'un match nul avec nos Bombers, dans un entre Saint-Norbert et La n à à ÿ match dominé presque totalement par l'offensive Salle, soit à sept millesde : k LL A0) Ed des Blue Bombers. Quand on y regarde d'assez près, Saint-Norbert, : js ñ L l'on découvre très vite que la performance des Une adaptation majeure \ + Blue Bombers est l'une des plus régulières du cir- s'imposait cependant, étant - à à * y cuit, la plupart des rencontres ayant été chaude- donné la différence entre le 4 ment contestées. Et somme toute, l'alignement des terrain du Manitoba et celui & c j Bombers présente beaucoup d'équilibre, la défensi- des Laurentides, La moto= “ Ha ve complétant très bien l'offensive, Enfin, sans vou- neige, qui devenait de plus : 7. de loir trouver d'échappatoire, il ne faut vraiment pas en plus populaire à ce temps : passer sous silence le départ des étoiles de la sai- 1à, offrait un marché nou 3 4 son dernière, Thorpe et Herron, qui, à eux seuls, veau à ce genre de chalet < : V représentaient plus de la moitié des gains de l'équi- et c'est ce qui décidait M, à ” à pe. Non, les Blue Bombers ne sont pas une si mau- Sherwood à se lancer dans & d vaise équipe, et il est facilement compréhensible cette nouvelle entreprise, à à / " # de voir les assistances se maintenir aux matches lo- Son idée se concrétisait caux. La fidélité des partisans à son équipe n'est

en 1970 et un restaurant li= préparant ses motoneiges pour | ss oise pas aveugle; elle répond simplement au bon sens.

cencié de cent pieds de long De par les années passées, on avait l'habitude de par quarante de large ou facilités que nous leur of= C'est donc dire que les Si cet établissement sem- parler de fièvre du hockey qui regagnait la majori- vrait ses pores, L'année frons, a augmenté d'année amateurs de la motonelge ble favoriser les motonel- té des canadiens d'un bout à l'autre du pays à suivante, une addition de 40 en année, En 1970, 1,000 ont trouvé refuge äl'Etoile ges, il ne faudrait pas ou- l'automne. Après tout, le hockey a longtemps été pieds s'avérait nécessaire personnes se servirent, pour du Soir, En plus des 500 blier que le restaurant, ou l'apanage du Canada, ce qui n'est certes plus le et cette année, 3 ans plus une somme nominale, duter= acres à leur disposition, la vert à l'année longue, està cas, il faut l'avouer. Malgré tout, deux bonnes équi- tard, on y ajoüle un enire- rain environnant pour pro= rivière La Salle qui côtoie la disposition de tous. En pes semblent en voie de connaître de relatifs suc: pôt de 182 pieds par 50, menades en motoneige; l'an le terrain offre un parcours d'autres mots, tous sontles ces à Winnipeg: les Jets, de l'association mondiale Le nombre de motonel= dernier le nombre s'élevait de 90 milles (de 6 milles au bienvenus: individus, fumile et les Clubs, de la ligue junior de l'ouest canadien.‘ gistes, qui se servent des à 2,100, nord de Saint-£ustache jus= les ou groupes, * a) re NN et La première année d'existence des Jets aura été glorieuse, tout au moins sur le plan du jeu comme tel. !ls ont facilement fini au premier rang de leur section, et tout fonctionnait à merveille dans l'équipe. Propriétaires et employés font corps, et Le plus grand vendeur ARCTIC CAT au Canada l'entraîneur est en or. Une seule ombre au tableau, et elle est de taille: les tourniquets ne tournent 1 pas suffisamment au goût des patrons et une me- Caron s Cat sh nace plane si les moyennes d'assistance aux ren- contres locales n'augmentent pas: l'équipe démé- nagera. À tout événement, les Jets ont terminé Company Limited ne présason ne craint pas Ë JR Eu uels ils nous avaient habitués l'an dernier, Peut- 6885 ROBLIN BLVD. être est-ce mieux ainsi: l'équilibre des forces (fai- WINNIPEG blesses? } se rétablira à la longue, et le public goûtera à un produit à peu près identique partout

dans ce circuit.

Li

e Une note gaie cependant au hockey: les Clubs de Gerry Brisson se sont permis un début de saison époustouflant, eux qui n'avaient pas brillé de tous

Il y en a une leurs feux dans leur série de rencontres d'avant-

. saison. allait un bon début aux Clubs, ne serait-

Pour chacun: des À Eu pour taire oublier lathreuse tatson des Jets

véhicules pour la famille, | unior de l'an dernier Eh crois sincèrement que le

1 okay unionmerie tal nel ape eue les

pour la course, des motoneiges || isums jouent bien ou mal ls jouent ac coeur

pour les mamans, même des Cats à la taille des enfants. À £!5,croient encore à Ia pureté de ce sport, oh!

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LA LIBERTE, mercredi 10 octobre 1973 / 17

Voici les gagnants du concours “Retour en Classe”

No de membre 142 Joanne Lussier, LE ans 19, baie Cypress St-Boniface, Manitoba

No de membre 197 Jocelyne Gagnon, 9 ans

La Broquerie, Manitoba

No de membre 42 acqueline Balcaen, 8 ans 849, rue de l'Eglise StNorbert, Manitoba

No de membre Michelle Delorme St-Adolphe, Manitoba

No de membre 844

Drelin sonne l'horlog n-Pierre en se levant, “Faut que je ns déjeuner” lui crie maman de la cu prends tes livres” A l'école Jean-Pierre revoit ses amis et son professeur. Ce! travail est plus difficile et notre garçonnet travaille d'arrache-pied, Il ne comprend pas toujours mais il essaie quand même de s'appliquer. Ce ‘est pas facile quand on est turbulent et qu'on a une imagination com- e de Jean-Pierre. . Drelin Drelin! Encore une sonnerie mais cette fois elle annonce la délivrance. Enfin, Jean-Pierre peut courir à sa guise

nier jour d'éco- lle du lit” e. “Mange tes céréales et

Rémi Aquin, 10 ans Morinville, Alberta

RETOUR EN CLA

our aller en clas

Nathalie Gagné, 6 ans 162, Monk St-Bonifac

J'ai reçu de tres belles histoires. En voici quelquesunes.

journée. Vite il s'habilla et prit son mbrassa sa man partit

Déjà il est mis au travail. C'est la période de lecture, Il lit son histoire eut faire un bon travail Bravo, la cloche sonne! C'est le temps d'aller à la récréation. Gaie: ment il prend le ballon de football et se met à jouer avec ses copains. Comme il est content de sa journée!

Manitoba

RETOUR EN CLASSE

Léo se force à tenir ses yeux ouverts pendant qu'il mange son déj ner

Maintenant, éveillé il est content de se rendre à l'école pour le pre mier jour. RETOUR EN CLASS

“Oh que c'est dur dans cette classe! Quel bruit! Je ne peux pas pen- DUR ERICLASSE : À PAR DE Guy se lève; prend un bon déjeuner de céréréales chaudes. I prend

Ent a ERA éo court jouer au ballon avee ses amis. ll retrou-… SO Ste d'écolier et part pour l'école. II se met vite au travail pour faire tee rreae M ea Lt ob tae l'être à l'é60Le une bonne année, I est content de retrouver ses camarades de jeux après

la classe

Saint-Boniface, Manitoba

Brigitte Gosselin, 9 ans tre Vermetre SaintMalo, Manitoba Jane Vernon

Aubigny, Manitoba

MOTS CROISÉS.

a possédée

b réponse affirmative

€ ce que les Chinois mangent

d océan

€ ce crayon est à moi, c'est. .érayon

# par lequel on sent

g interjection pour exciter

h bouche d'oiseau

ï 2 fois

terre entourée d'eau

k adjectif démonstratif

1 choi

m qui n'est pas haut

n article

© danse

p adjectif possessif F

g quadrupède aux grandes oreilles (2)

CHRISTIAN VOUDRAIT RETOINDRE SR BIEN-AIMEE MARTINE., COMMENT FERA: TIL PUR EVITER LES TRo1s CALOUX

— Tu as mal aux dents ? à — Non, Mais cette musique me casse les oreilles !

18 / LA LIBERTE, mercredi 10 octobre 1973

INSTRUCTIONS : ’AN ÊTRE DU Al 1—Encercle dans la grille les lettres du mot trouvé. L CE CHEV, 2—Aature ce mot dans ta liste, 3—Dès que tu euras oncorclé tous les mots de la

Histo, no restera quo los lettres formant lo mot-mystère.

QUI À DE LA VALEUR

IL Y À DES MILLIONS D'ANNÉES, LE CHEVAL ÉTAIT UN PETIT ANIMAL DE LA GROSSEUR D'UN RFNARD AYANT A- DOIGTS À SES PATTES DE DEMANT ET 3 DOIGTS

T, LEURS ONGLES DURCIRENT, ET LES AUTRES DOIGTS DISRARURENT , CES DOIBTS CENTRAUX SONT ALJOURD'HUI LES SABOTS DU CHEVAL,

VOCABULAIRE 7.22. 225245 NIUE [| POUR CHACUN DÉS MOTS ILLUSTRÉES, Si Ex as G ans ou moins...

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LA LIBERTE, mercredi 10 octobre 1973 / 19

Les Cavaliers de Mai Un roman de Saint-Ange

Non, 1 était temps pour lui de se re= prendre, d'échapper au piège tendu, au cours d'une péripétie dramatique,

Janine revenait vers lui en souriant, elle fut frappée par son air compassé et en elle même se lamenta,

“Oh! comme il me fuit de nouveau, Nous étions si proches l'un de l’autre, Son émoi répondait au mien, J'en suis sûre, ! nute merveilleuse à fui sans retou riana, bien involontairement, a gâ félicité,

a mf=

Bravement, elle accentua son sourire,

— Vous avez entendu? Ma famille s'im- arras

Debout, derrière Correns, Janine se lais= sait emporter, regard perdu parmi les mouettes qui couralent, par vagues blan= ches, dans le bleu léger du ciel,

Elle se laissait emporter sur une kectoire trop stricte à son gré, vers les rochers où sa maison s'agrippait où poin= taient les cyprès,

Que Jean Correns ne l’entrafnait-il chant profond du moteur, paredelà les Îles, vers le grand large et le bon âmes accordées,

ur de deux

Une vigie avait signalé leur venue. Trois personnages descendaient les escaliers des terrasses pour atteindre la jetée fermant

Te épisode

- Ma petite fille !

= Mariana chérie, c'est à M, Correns que lu dois de me revoir !

Celui-ci avait déjà jeté un filin que David s'était empressé d'amarrer, 1 débarqua à son tour,

Pour le saluer, Mme Vagères remit Ja nine à son frère qui la berça contre lui, la ballotta plutôt, avant de lui imposer une sorte de danse sauvage,

= Toi... toi... c'est évidemment toi qu'il fallait récupérer d'abord, mais qu'as-tu fait de mon bateau, chip

patiente et me réclame, Je dois cher à ces lieux et n'ai plus à solliciter de vous qu'un service; me reconduire, Par donnez-moi de vous imposer cette dernière corvée,

le petit port privé, Toujours emportée dans le tourbillon de

la tendresse fraternelle, elle tourna la tête

Elle reconnut Fabien vers Correns,

Déjà là? (Elle avait eu sa belle-mère

au téléphone, sans intermédiaire.) 11 exa-

— Avez-vous appris ce qu’il était devenu?

IL protesta avec une civilité qui la glaça? gère = Ou, droesé contre les rochers, comme prévu, il sera ramené à l'abri par Toque= bio, D n’a nal, paraît-il, Vous

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à vos ordres,

Dans le vestibule, Anais et tervinrent cordialité ex te. Alors que Janine se dépouillait cape, Anaïs la lui maintint sur les

ascalon in our tendue tôt d

lébarquer, Bertin ses bras,

anine refusa la main

avec leur riana la reçut aussie

le sa

paules,

— Gardez-la, Le vent est encore frisquet PIERRE BRUNET, prop.

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, ce sera p

Corn lités

ns assistait à l’échange d’amabi- avec impatience,

“Il ne manquait plus que cela, Elle l’in- vite! Ah! ces vieux domestiques dont on

Sur le seuil, Anaïs attendrie, ne manqua pas de les regarder s'éloigner sous la voÿñ- te des ar chant l’un à côté de l'autre, muets, ruminant chacun des pen- sèes qu’elle était loin d'imaginer aussi mo= roses et décevantes,

412, av. Taché en tace de l'Hôpital

doit supporter les quatre volontés 1" Gaisron D PARK FLORISTS

Bonitace 1 fallait que lui, Jean Correns, renon<

gât au rêve éclos avec la soudaineté d'un miracle alors que Janine lui manifestait, quelques minutes plus tôt, une gratitude enfantine,

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11 se résignerait, Ce rêve eût bousculé ses projets, désorganisé son programme de travaux,

Le chriscraft trafnait une blanche queue de comète sur le golfe apalsé et d’un bleu Se verrait-il, désormais, à la satisfac- dure on du couple AnaïsPascalon, arraché à son existence de reclus laborteux et en« trané dans le labyrinthe des vaines come plications sentimentales?

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PRIÈRE À SAINT JUDE epbtre des causes

La reproduction de cette naissance de favours obtenues,

désesperbes. a été payée on recon

Saint Jude, apôtre glorieux fidèle serviteur ot mi, de Jé sus, le nom du traftre Judas avocate des causes désospèrbes,

* est'la cause que vous êtes ou. Mère si pure, si complaisante blié par plusieur, mais l'Egil. Mère du divin Amour et plei sous honore #t vous invo. ne de lumière divine, je mets que universellement comme entre vos mains si tendres les. patron des cas désospérés. Prier faveurs que nous attendons de pour moi si malheureux qui vous aujourd'hui. Regardez vous implore: usez en ma fs. nO5 misères, nos coeur: veur dû privilège cui vous est larmes, nos peines intérisur accordé d'apporter visiblement nos souffrances. Vous pouver et promptement le secours né nous exaucer par les mérites cessaire dans les cas sans es de votre divin Fils, Jésur poir. Christ. Nous. promettons, si

Venoz à mon aide dans ce nous sommes oxaucés, de rà grand besoin afin que 1» reçoi ire votre gloire et do voir ve les consolations #t secours 4 connaître sous le titre do du ciel dons touts mes nécos- Reine des Coeurs” et sités, tribulations et souffran. de Reine de l'univers entier ces, particulièrement. et que Exaucurnous prûs de votre je bénisse Dieu avec vous et où tous les jours tous les élus durant toute l’d-

Je vous promets, & saint Judo, de ma souvenir de cette grande faveur, ot je ne cessorai Jamais do vous héf.srer comme mon patron très spéciat et do don et notre porsévérance f faire tout en mon pouvoir nale pour encourager votre dévor

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nt Jude, priez pour nous 3 fois)

et pour tous Ceux qui vous

invoquent et vous honorent Amen.

cette prière neuf tits, se Contesser

En sconnaissance pour grâce obtenue et pour duman dar une fweur

OTTAW À. Ontari Le 3 octobre 1973

28.718728

| SR Rs

20 / LA LIBERTE, mercredi 10 octobre 197:

Les grands compositeurs : Field

Le jeune Field, nô dans une famille de musiciens, souvent pour écouter la mu était naturellement doué, Sique provenant d'une mai mais {1 ne At pas facile de son de Golden Square à jui faire cultiver son ta- Dublin, C'était Robert Field lent, Comme la plupart des jouant du violon ou son père enfants, il était rebelle à John du plano-forte, Ils va= j'étude et on dit que son laient toujours la peine d'ê- père devait le fouetter avant tre écoutés, ne serait-ce qu'il ne consente à se met= même que pendant quelques fre au travail,

secondes,

Les passants s’arrêtaient

La maison était une mo= deste école de musique di- rigée par ce violoniste Îr= s’enfuyait en pleurant de la landais qui jouait dans UN maison, où seule la faim le orchestre de théâtre, et par po son père,

Cela se produisait si sou vent que le jeune garçon

ait à retourner, hon teux et malheureux, Mais

peu après on le retrouvait perché sur son tabouret, sous la surveillance de son père,

turnes qu'il devait écrire plus tard, I est reconnu comme étant le créateur de cette forme de réverie mu=

sicale, Le talent de Field s'é-

panouit rapidement, A dix ans, ‘le très admiré John Field”, comme le nom= maient les affiches, jouait en mafre devant le publie teur de pianos, pour lequel enthousiaste de Dublin, Une 11 travailla pendant cinqans, brillante carrière de planis= à présenter les nouveaux te s’ouvrait devant lui, instruments aux éventuels En fait, Field est surtout acheteurs, connu en tant que composi= teur, sa réputation reposant principalement sur les noc=

Son père 1’emmena à Lon= dres, où 11 fut mis en ape prentissage chez Muz1o Cle= menti, compositeur et fac=

Mais c'est en l’emmenant en Europe que Clementi le

lança vraiment dans sa car= En rière, toujours en lui faisant présenter ses planos, mais en lui donnant aussi la pbs= sibilité de triompher dans les salles de concert res nommées, SL bien qu'à 20 ans, il était célèbre,

1832, Field revint à Londres, 1 alla ensuite À Paris et entreprit une tour= née triomphale en Europe, Mais, à Naples, la fatigue du voyage s’abattit sur cet homme de 52 ans, qui dut être conduit à 1'hôpl

LL finit par épouser une actrice française qui jouait sur les scènes russes, Leurs relations furent d'abord idylliques, mais l'union de ce couple fantasque ne dura

mps. 118 5e séparè=

a suite d’une violente querelle,

Des amis russes lemme nèrent alors à Vienne où il donna de nouveau des cons certs et composa un con« certo et un nocturne, Mais le temps vint à bout de cet homme qui mourut, âgé de 54 ans, peu de temps après son retour à Moscou,

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